Violence dans les stades: De nombreux incidents malgré le huis clos !

? La violence dans les stades a repris de plus belle, malgré le huis-clos imposé auparavant par les hautes autorités du pays. Ce n'est pas un fait nouveau, tant que ces agissements sont devenus une «marque déposée» chez nos clubs pour gagner leurs matches. Mais le plus grave c'est que de jeunes joueurs sont à présent exposés à ces dangers sans que personne ne mesure les conséquences psychologiques que cela peut engendrer.Ce qui s'est passé samedi dernier à Béchar est tout simplement dramatique et dépasse l'imagination.
En effet, les juniors (U19) de l'ASMO ont vécu un véritable calvaire lors de leur confrontation en quarts de finale de la Coupe d'Algérie contre la JS Saoura. «L'entraineur Chérif El-Ouazani Moulay a été agressé, alors que les autres joueurs n'ont pas été épargnés. Les dirigeants et joueurs de l'équipe réserve du NAHD, qui étaient en phase d'échauffements en prévision du second match, ont été témoins de ces dépassements. Ils étaient près d'une trentaine de personnes sur la main courante.
Notre gardien a arrêté deux penalties, mais l'un des deux assistants en a décidé autrement. Sincèrement, une qualification aurait mis en danger la vie de nos jeunes joueurs. Nous avons été agressés et malmenés dès le début de la série des tirs au but.
A mon avis, il est temps que les instances du football trouvent des solutions à ce fléau», nous a révélé avec beaucoup d'amertume un dirigeant Asémiste. Selon nos informations, le coach des U19 de l'ASMO a voulu déposer plainte au commissariat, mais il s'est ravisé pour la simple raison que le délégué et l'arbitre n'ont rien mentionné sur la feuille de match à propos de ces graves incidents.
Aussi, selon une source crédible, nous avons appris la présence de plusieurs personnes étrangères dans les vestiaires et la main courante. De quel droit, et en qualité de quoi ' Bizarre, n'est-ce pas ' Par ailleurs, d'autres scènes de violence ont été enregistrées ici et là avec de blessés graves, au moment où certains arbitres et délégués n'ont pas respecté le huis-clos décrété par les hautes instances du pays.
Aussi, les joueurs du Chabab llizi ont été malmenés par les supporters de l'équipe Moustakbel Hamadines, alors que le match était programmé à huis clos.
Le match CRB Aïn Yagout-ES Guelma s'est déroulé en présence des supporters de la formation locale. Pour sa part, le NRB Lardjem a vécu l'enfer lors de son déplacement à Frenda pour un match décisif pour l'accession face au FCB Frenda, deux équipes de la ligue régionale de Saïda. Aussi, le match ASB Rahouia-CRB Layoubne (Régionale 2 groupe B) n'est pas allé à son terme, la rencontre ayant été interrompue à la 79' suite à une agression sur l'arbitre de la part des joueurs de l'ASBR. Pour leur part, les joueurs du Hydra AC, selon nos informations, ont été empêchés d'accéder au stade par les supporters de l'IRB Berhoum. Ceci, sans oublier le calvaire vécu par le CR Témouchent lors de son match face au MCB Oued Sly.
A Sidi-Chahmi, des incidents ont éclaté dès l'arrivée de la formation du FCB Abdelmalek Ramdane où certains joueurs ont été blessés.
A noter également, la fin de match houleuse qui a caractérisé la rencontre entre le CRB Dar El Beida et le WA Boufarik en DNA «Centre». Voilà où en est le football algérien. Des milliards de centimes dilapidés pour assister à des scènes de violence et des blessés.
Quant au développement du football, ce sera pour plus tard ! En somme, le danger guette la jeunesse algérienne si les autorités du pays ne prennent pas les mesures draconiennes avant qu'il ne soit trop tard.