Algérie - Revue de Presse

Quel coût pour la réhabilitation ? Le vieux bâti n?est plus une caractéristique de la seule ville d?Oran, c?est aussi une affaire qui inquiète les élus des autres communes limitrophes, selon les affirmations de plusieurs élus des communes des daïras de Gdyel et Boutlélis surtout. Constituant un véritable spectre pour les constructions au niveau de la ville d?Oran, qui « perd régulièrement » et en moyenne trois habitations par an, le vieux bâti continue à créer des frayeurs. Si, pour le chef-lieu de la wilaya, l?estimation d?un lifting atteint la bagatelle de 51 milliards de centimes pour quelque 70 habitations, l?intervention au niveau des autres communes n?est pas évaluée. Cette donnée économique qui manque aux fiches des élus, constitue une inconnue de taille qui pourrait rendre les opérations de réhabilitation (si jamais elles ont été décidées) très confuses. Ce que les techniciens savent a trait au nombre très élevé d?habitations datant de la période coloniale. Se trouvant dans un état de vétusté avancé, ces habitations constituent de véritables dangers pour les populations. Les anciennes caves et maisons de maîtres représentent 80% de ces habitations non réhabilitées depuis plusieurs décennies. Nous apprenons à cet effet qu?une fiche d?évaluation, plus ou moins précise, est en phase d?élaboration par les responsables des services concernés. La réhabilitation des vieilles constructions est une opération d?extrême urgence. Le problème du vieux bâti, par contre, est en train de prendre de l?ampleur et des dimensions effrayantes...
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