Algérie - A la une


Au moment ou le chef de l'Etat, Abdelkader Bensaleh, renouvelle son soutien àBedoui, lui demandant demobiliser le gouvernementpour cette période cruciale,l'instruisant d'examiner lesmesures à prendre pour faire aboutir le dialogue national autour de l'électionprésidentielle, l'opposition politique et la société civile de leur côté ne sont pas restés les bras croisés.Au moment ou le chef de l'Etat, Abdelkader Bensaleh, renouvelle son soutien àBedoui, lui demandant demobiliser le gouvernementpour cette période cruciale,l'instruisant d'examiner lesmesures à prendre pour faire aboutir le dialogue national autour de l'électionprésidentielle, l'opposition politique et la société civile de leur côté ne sont pas restés les bras croisés.
Ainsi la conférence nationale dela société civile pour une sortie de crise aura finalement lieu lesamedi 15 juin à Alger. Réunies,avant-hier au siège de l'Union nationaledes personnels de l'éducation etde la formation (UNPEF) à Alger, lesdynamiques de la société civile onttrouvé un consensus après 9 heures de discussions. "Nous avons terminé notre réunion vers 23h30. Nous avonsdiscuté de la feuille de route et de l'organisationde la conférence.
Nousavons revu les points de divergenceset nous sommes arrivés à un compromis,à des points de convergence entrel'ensemble des dynamiques, notre collectif,le forum, les syndicats et lesassociations religieuses. Des pointsqui arrangent tout le monde", précise Saïd Salhi, vice-président de la Liguealgérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), dans une déclaration à TSA. Dans une précédente réunion, samedi 8 juin, les participants n'étaient pas parvenus à dégager un accord sur la feuille de route à présenterà la conférence nationale.
Deuxtendances s'étaient dégagées lors de cette réunion.La première prônait une transition démocratique avec l'élection d'uneassemblée constituante, l'autre défendaitl'idée de la tenue rapide de l'électionprésidentielle. Samedi 15 juin sera dévoilée la feuille de route consensuelle de la sociétécivile. "Nous avons choisi de ne pasen parler maintenant mais vous devinez les points de convergence déjà soulevés par la presse. Nous avons introduit des demandes pour avoirune salle aux fins d'y tenir la conférence.
On continue nos démarches etvous connaissez toutes les complicationsadministratives. On laissecomme dernier recours le siège du Cnapest où nous avons tenu déjà nosréunions. L'organisation est collégiale.Nous avons créé une commissionqui va s'occuper des volets techniques, organisationnels et de communications", précise Saïd Salhi. Les dynamiques de la société civile participant au projet de la Conférence nationale sont : le collectif de lasociété civile pour la transition démocratique,la Confédération des syndicats autonomes (CSA), le collectif El-Amel, qui regroupe les associationsreligieuses, le collectif del'Association des ouléma algériens, etle Forum civil pour le changement conduit par le réseau Nada.Le nombre des participants est à l'étude. Les organisateurs prévoient la présence d'au moins 300 participants à la Conférence.
Les forces du changementpour le triomphe du choix dupeuple, qui regroupent plusieurs personnalités et partis, ont annoncé mardila tenue à la fin du mois de juin d'unerencontre nationale de l'opposition.Un rendez-vous inédit en ce sens qu'ilest censé regrouper tous les partis d'opposition sans exception ainsi que des personnalités nationales à l'instarde Mouloud Hamrouche, Taleb Ibrahimi, Rachid Benyelles, Ali Yahia Abdenour, des intellectuels, des syndicats, des acteurs associatifs...Signe d'un regain de prise de conscience quant à la nécessité defaire cause commune contre la tentationdu pouvoir de valider sa feuille de route telle que déclinée par Bensalah,la rencontre de mardi chez Djaballah a vu la participation de Soufiane Djilali et de Faouzi Rebaine. Les organisations ne perdent pas espoir de faire venir les leaders du FFS et du RCDavec lesquels des contacts ont été établis.
Et si ces deux partis dont les chefs, Mohcine Belabbes et Hakim Belahcel, se sont rencontrés avant-hier pour la première fois au siège du RCD, rejoignent les autres leaders, l'opposition politique sera au grand complet lorsde sa rencontre nationale.Sans doute que cela lui confèreradavantage de poids et de punch pours'imposer comme un partenaire incontournabledu pouvoir sans lequelaucune solution à la crise ne peut être validée.Mais auparavant tout ce beau mondedoit s'entendre définitivement surl'option à défendre entre une assemblée nationale constituante ou uneélection présidentielle.L'opposition réunie pourra en effet constituer un rapport de force qui contraindra les décideurs actuels regroupés autour de l'état- major del'armée et le président de l'Etat àlâcher du lest et s'ouvrir à une feuillede route plus consensuelle.
Rapport de force
Ceci d'autant plus qu'à côté, la société civile particulièrement active, a doublétous les partis en parvenant à calerune conférence nationale pour samediprochain au siège de l'Union nationaledes personnels de l'éducation et de laformation (UNPEF).Les dynamiques de la société civile, regroupent des syndicats, des forums,des associations, des universitaires etautres acteurs sociaux et économiques,sont parvenus après dessemaines de débats à sceller unconsensus sur deux options à débattrelors de la conférence nationale.
Samedi prochain, les participants vont croiser les mots sur une transitiondémocratique avec l'élection d'une Assemblée constituante défendue par une partie, et la tenue d'abord d'une élection présidentielle par une autre.Comble de l'ironie, c'est à peu près le même format de discussion et les mêmes questions que la rencontre nationale de l'opposition envisage detrancher.
Du coup, il sera très facile in fine de fédérer les deux démarchespour en faire une vraie feuille de routequi tire sa substance des revendications du peuple et qui va être solidementdéfendue par un contre-pouvoir plus représentatif en ce qu'il représentetous les segments de la société. C'est dire que si les choses évoluent tel qu'elles se dessinent, le pouvoirsera bien obligé de tenir compte du nouveau pôle et accepter de discuter d'égal à égal. L'objectif n'étant pas de satisfaire des désirs de pouvoir ou desegos, mais de trouver le meilleur compromis politique en faveur d'une transitiondouce et apaisée en faisant abstractiondes blocages psychologiqueset des fantômes sémantiques
Ainsi la conférence nationale dela société civile pour une sortie de crise aura finalement lieu lesamedi 15 juin à Alger. Réunies,avant-hier au siège de l'Union nationaledes personnels de l'éducation etde la formation (UNPEF) à Alger, lesdynamiques de la société civile onttrouvé un consensus après 9 heures de discussions. "Nous avons terminé notre réunion vers 23h30. Nous avonsdiscuté de la feuille de route et de l'organisationde la conférence.
Nousavons revu les points de divergenceset nous sommes arrivés à un compromis,à des points de convergence entrel'ensemble des dynamiques, notre collectif,le forum, les syndicats et lesassociations religieuses. Des pointsqui arrangent tout le monde", précise Saïd Salhi, vice-président de la Liguealgérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), dans une déclaration à TSA. Dans une précédente réunion, samedi 8 juin, les participants n'étaient pas parvenus à dégager un accord sur la feuille de route à présenterà la conférence nationale.
Deuxtendances s'étaient dégagées lors de cette réunion.La première prônait une transition démocratique avec l'élection d'uneassemblée constituante, l'autre défendaitl'idée de la tenue rapide de l'électionprésidentielle. Samedi 15 juin sera dévoilée la feuille de route consensuelle de la sociétécivile. "Nous avons choisi de ne pasen parler maintenant mais vous devinez les points de convergence déjà soulevés par la presse. Nous avons introduit des demandes pour avoirune salle aux fins d'y tenir la conférence.
On continue nos démarches etvous connaissez toutes les complicationsadministratives. On laissecomme dernier recours le siège du Cnapest où nous avons tenu déjà nosréunions. L'organisation est collégiale.Nous avons créé une commissionqui va s'occuper des volets techniques, organisationnels et de communications", précise Saïd Salhi. Les dynamiques de la société civile participant au projet de la Conférence nationale sont : le collectif de lasociété civile pour la transition démocratique,la Confédération des syndicats autonomes (CSA), le collectif El-Amel, qui regroupe les associationsreligieuses, le collectif del'Association des ouléma algériens, etle Forum civil pour le changement conduit par le réseau Nada.Le nombre des participants est à l'étude. Les organisateurs prévoient la présence d'au moins 300 participants à la Conférence.
Les forces du changementpour le triomphe du choix dupeuple, qui regroupent plusieurs personnalités et partis, ont annoncé mardila tenue à la fin du mois de juin d'unerencontre nationale de l'opposition.Un rendez-vous inédit en ce sens qu'ilest censé regrouper tous les partis d'opposition sans exception ainsi que des personnalités nationales à l'instarde Mouloud Hamrouche, Taleb Ibrahimi, Rachid Benyelles, Ali Yahia Abdenour, des intellectuels, des syndicats, des acteurs associatifs...Signe d'un regain de prise de conscience quant à la nécessité defaire cause commune contre la tentationdu pouvoir de valider sa feuille de route telle que déclinée par Bensalah,la rencontre de mardi chez Djaballah a vu la participation de Soufiane Djilali et de Faouzi Rebaine. Les organisations ne perdent pas espoir de faire venir les leaders du FFS et du RCDavec lesquels des contacts ont été établis.
Et si ces deux partis dont les chefs, Mohcine Belabbes et Hakim Belahcel, se sont rencontrés avant-hier pour la première fois au siège du RCD, rejoignent les autres leaders, l'opposition politique sera au grand complet lorsde sa rencontre nationale.Sans doute que cela lui confèreradavantage de poids et de punch pours'imposer comme un partenaire incontournabledu pouvoir sans lequelaucune solution à la crise ne peut être validée.Mais auparavant tout ce beau mondedoit s'entendre définitivement surl'option à défendre entre une assemblée nationale constituante ou uneélection présidentielle.L'opposition réunie pourra en effet constituer un rapport de force qui contraindra les décideurs actuels regroupés autour de l'état- major del'armée et le président de l'Etat àlâcher du lest et s'ouvrir à une feuillede route plus consensuelle.
Rapport de force
Ceci d'autant plus qu'à côté, la société civile particulièrement active, a doublétous les partis en parvenant à calerune conférence nationale pour samediprochain au siège de l'Union nationaledes personnels de l'éducation et de laformation (UNPEF).Les dynamiques de la société civile, regroupent des syndicats, des forums,des associations, des universitaires etautres acteurs sociaux et économiques,sont parvenus après dessemaines de débats à sceller unconsensus sur deux options à débattrelors de la conférence nationale.
Samedi prochain, les participants vont croiser les mots sur une transitiondémocratique avec l'élection d'une Assemblée constituante défendue par une partie, et la tenue d'abord d'une élection présidentielle par une autre.Comble de l'ironie, c'est à peu près le même format de discussion et les mêmes questions que la rencontre nationale de l'opposition envisage detrancher.
Du coup, il sera très facile in fine de fédérer les deux démarchespour en faire une vraie feuille de routequi tire sa substance des revendications du peuple et qui va être solidementdéfendue par un contre-pouvoir plus représentatif en ce qu'il représentetous les segments de la société. C'est dire que si les choses évoluent tel qu'elles se dessinent, le pouvoirsera bien obligé de tenir compte du nouveau pôle et accepter de discuter d'égal à égal. L'objectif n'étant pas de satisfaire des désirs de pouvoir ou desegos, mais de trouver le meilleur compromis politique en faveur d'une transitiondouce et apaisée en faisant abstractiondes blocages psychologiqueset des fantômes sémantiques
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