Algérie - Revue de Presse


Election présidentielle américaine Bush et Kerry au coude à coude M Bush vous êtes viré ! », « Les Français avaient raison », « Aidez l?Amérique à ne pas se faire hara-Kerry » : à près de 100 jours de l?élection présidentielle américaine et dans un pays où les opinions s?affichent sans complexe, les ventes d?autocollants politiques sont en pleine expansion. Des concours sont même organisés. Récemment, le quotidien Washington Post a publié une liste des meilleures phrases chocs inscrites sur les « stickers » (autocollants) qui ornent les pare-chocs des voitures. Parmi les slogans gagnants : « 60 millions de Français peuvent avoir tort » ou « Un village au Texas attend le retour de son idiot ». Ces slogans sont pris très au sérieux par l?état-major des candidats. Dernièrement dans le Kentucky (centre-est), un sticker « Kerry est l?homme de Ben Laden » qui commençait à circuler a été dénoncé par les démocrates estimant qu?il avait dépassé les limites, alors que le clan républicain local avait ouvertement applaudi, a rapporté le journal internet Kentucky.com. « Quand Clinton a menti, personne n?est mort », « Tel père tel fils : un seul mandat pour Bush », « Réélisez Bush et vous aurez 4 nouvelles guerres », sont des exemples de l?agressivité des stickers mais c?est à l?image de la réalité du terrain, où les deux candidats ne mâchent pas leurs mots. Kerry est davantage attaqué sur son caractère, dépeint comme une girouette, ainsi que sur son engagement à relever les impôts et sa richesse provenant de son mariage avec l?héritière de l?empire du Ketchup Heinz : « Si vous voulez du ketchup gratuit, votez Kerry », « Si vous voulez un plus faible salaire, votez Kerry »... « Jamais nous n?avons vu un tel niveau de haine », estime Maheesh Jain, du site en ligne Cafeexpress. George W. Bush est sommé de s?expliquer sur ses obligations vis-à-vis du service militaire qui sera au centre de la campagne de son rival John Kerry. Des relevés de solde qui étaient censés établir si le président George W. Bush a bien effectué la totalité de son service militaire ont refait surface, alors que leur destruction accidentelle avait été annoncée il y a quelques semaines, ont rapporté hier des journaux américains. PROMESSES Cependant ces relevés ne disent pas si M. Bush s?est effectivement présenté en Alabama pour y accomplir son devoir militaire entre mai 1972 et mai 1973, précisent le Washington Post et le New York Times. Or, c?est sur cette période que portent les principales questions, puisque après s?être engagé en 1968 dans la Garde nationale du Texas, George W. Bush affirme avoir été transféré en Alabama en 1972-73, pour contribuer à la campagne sénatoriale d?un ami de la famille. Mais aucun membre de la Garde nationale affecté en Alabama pendant cette période ne se souvient avoir croisé M. Bush. Et des démocrates accusent le président d?avoir voulu échapper à ses obligations, alors que des milliers de jeunes Américains, dont John Kerry, le candidat démocrate à la Maison-Blanche, se battaient au Vietnam. Le président américain George Bush a commencé cette semaine à esquisser les contours de son deuxième mandat à la Maison-Blanche, s?il est réélu le 2 novembre, élargissant ses thèmes de campagne au-delà de la sécurité du pays pour évoquer des questions intérieures. Il s?est appliqué à arrondir les angles de sa rhétorique martiale, en présentant une ébauche de programme, promettant des créations d?emploi, un accès plus large aux soins médicaux et un plan pour encourager la production nationale d?hydrocarbures. Cinq mois après s?être déclaré un « président de guerre », il a changé son fusil d?épaule en expliquant que les événements mondiaux l?avaient forcé à mener la guerre en Afghanistan et en Irak mais qu?il espérait pouvoir devenir « un président de paix ». Les sondages récents montrent qu?une majorité d?Américains juge désormais qu?une intervention militaire pour déloger le président irakien Saddam Hussein n?était pas justifiée, jetant ainsi une ombre sur la réélection de M. Bush. M. Bush a promis mercredi soir, lors d?une soirée de levée de fonds pour sa campagne, de définir des priorités dans les prochaines semaines, annonçant vouloir encourager « une nouvelle ère » pour l?épargne, les investissements et la couverture médicale. M. Bush doit passer quelques jours de vacances dans son ranch. Selon la tradition, il devrait rester discret pendant la convention démocrate. John Kerry s?est lancé vendredi dans un périple de plusieurs jours à travers les Etats-Unis pour le propulser sous les feux de la rampe depuis sa ville natale jusqu?à Boston, où il sera consacré jeudi prochain candidat officiel du parti démocrate à la Maison-Blanche. Alors que les sondages montrent que John Kerry est pratiquement à égalité avec le républicain sortant George W. Bush dans les intentions de vote, les démocrates comptent sur cette offensive de charme pour lui permettre de creuser l?écart. Elle culminera jeudi, au dernier jour de la convention du parti démocrate, qui s?ouvrira demain à Boston, lorsque John Kerry et son candidat à la vice-présidence John Edwards seront officiellement désignés pour briguer la Maison-Blanche. La tournée de six jours entamée vendredi « à travers les villes symbolisant l?esprit et les valeurs de l?Amérique » poursuit le même objectif. Elle a débuté à Aurora (Colorado, ouest), où John Kerry a visité l?hôpital militaire où il est né il y a 60 ans. Devant plusieurs milliers de personnes réunies à Denver, il a évoqué les valeurs traditionnelles - famille, foi, service public -, inculquées par sa mère et l?influence de son diplomate de père dans son intérêt pour les affaires internationales. Un sondage publié vendredi dans le Los Angeles Times montre que si 48% des électeurs penchent pour M. Kerry actuellement, 46% préfèrent M. Bush.



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