Algérie - Enseignement Supérieur (universitaire)


La future ville universitaire, dont la réalisation est prévue à la nouvelle ville Ali Mendjeli, aura cette vocation de véritable pôle d’excellence dans nombre de disciplines ayant une prise directe sur l’environnement économique, social et culturel.

Un pôle d’excellence, comme le souligne M. Djakoun Abdelhamid, recteur de l’université Mentouri, qui rayonnera aussi bien à l’échelle régionale que nationale, et pourquoi pas atteindre une dimension internationale. Une ambition qui reste tout à fait légitime dès lors qu’elle doit s’inscrire dans toute stratégie qui table sur une formation et une recherche de qualité. Particulièrement quand cette stratégie trouve les moyens humains et matériels de sa mise en oeuvre.

Le propos du recteur de l’université Mentouri ne manque pas, en effet, d’arguments surtout financiers, ne serait-ce qu’en égard à l’importance du budget consacré au projet de la nouvelle ville universitaire, encore moins d’une volonté politique qui veut investir dans le capital humain pour sortir de cette ornière qui a arrimé l’université algérienne aux seuls bilans chiffrés. Ceci d’autant mieux qu’il s’agit désormais de mettre tout en oeuvre pour réussir un véritable bond qualitatif à la faveur d’un effort financier colossal.

Et c’est en ce sens, saurons-nous de M. Djakoun, qu’il faut comprendre l’articulation de la future ville universitaire de Constantine sur le principe des grandes écoles hors des sentiers battus de la formation académique. Plus concrètement, notre interlocuteur attire l’attention sur la configuration du pôle d’excellence en insistant sur l’investissement dans des formations de ce qu’on peut appeler les «grands métiers» qui constituent aujourd’hui le passage obligé de la performance socio-économique.

En effet, le recteur de l’université Mentouri, en plus du projet de création de 44.000 places pédagogiques et de résidence capables de contenir quelque 28.000 lits, mettra en exergue la création d’une bonne dizaine d’écoles susceptibles de constituer un pôle d’attraction à l’échelon national pour les acteurs de la sphère socio-économique en quête de hautes compétences techniques.

Et de citer à ce propos la création d’une école polytechnique, d’une école de gestion urbaine et d’architecture dont les programmes sont orientés vers les besoins qui sont exprimés par les collectivités locales et les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics.

M. Djakoun en dira autant à propos de l’école de biotechnologie et même de l’école des arts et de la culture. De nouvelles spécialités, dira notre interlocuteur, dont le choix procède d’un éclectisme et reste motivé par des considérations pratiques. C’est le cas par exemple de l’école de génie des procédés pharmaceutiques dont le rôle moteur aujourd’hui n’est plus à démontrer.
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