Algérie - A la une

Un défi à relever pour le tourisme


Benmessaoud Abdelkader, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, comme pour neutraliser certains reportages décrivant la prise d'assaut par les Algériens du territoire tunisien, en titrant que nos compatriotes sont entrain de sauver économiquement la saison 2018, alors que ce pays fait l'objet d'une chute drastique de ses recettes en devises, et est l'objet de virulentes critiques comme l'écrit la plume du journaliste Hakim Tounsi, reproduisant les déclarations de M. Khaled Fakhfakh, président de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie, qui, n'allant pas avec le dos de cuillère sur le plateau de télévision d'El Hiwar s'est lâché pour dire tout haut(...) que le secteur est «sinistré pour des raisons sécuritaires» qui sont «du ressort et de la responsabilité de l'Etat».Poursuivant son analyse, il dira que «les professionnels ruinés du fait d'une responsabilité qui n'est pas la leur, face à des gouvernements successifs qui prenaient plaisir à le voir sombrer, de jour en jour, dans une totale indifférence. Une posture incompréhensible que nous ne pouvons expliquer que par une volonté de vengeance des opérateurs touristiques par envie, ou encore parce qu'il illustre des siècles d'ouverture de la Tunisie sur le monde, instaurant ainsi un modèle sociétal respectueux de la diversité et tolérant. Un modèle sociétal combattu aujourd'hui par certains donneurs de leçons convoitant le retour de la dictature religieuse. Dans le même registre des critiques, M Khaled Fakhfakh a reproché à son gouvernement de ne pas s'investir, comme il se doit, dans un secteur aussi stratégique, que le tourisme.
Visiblement très déçu par les piètres performances des agences de tourisme algériennes, de statut privé ou étatique, le ministre du Tourisme Benmessaoud réitèrera ses préoccupations quant aux piètres résultats qu'elles enregistrent sur le terrain. Faute vraisemblablement de créativité dans la promotion du tourisme national qui jouit d'atouts naturels, et d'une diversité de l'offre englobant plusieurs types de prestations interactives, pour arriver à de meilleurs dispositions relationnelles avec la clientèle, et à des apports de qualité en conformité avec les tarifications.
Le ministre a insisté pour «relever le défi de la promotion du produit national et susciter l'intérêt des citoyens pour ces produits en dépit des problèmes rencontrés», écrit l'APS qui couvre actuellement son déplacement dans l'Oranie.
«Il faut accorder une grande importance à la promotion de la destination Algérie, qui offre des infrastructures, et des sites qu'il faut exploiter et réhabiliter. Les agences de tourisme doivent intégrer dans leurs programmes des offres pour défendre l'image touristique du pays, et ne pas se contenter de la promotion des voyages du Hadj et de la Omra.»
Le ministre du Tourisme a indiqué que le programme de la relance économique a offert au citoyen des conditions de vie décentes en lui garantissant le logement, les infrastructures sanitaires, les routes, le raccordement aux différents réseaux. Ce programme a permis également la promotion des grands pôles touristiques et celle du tourisme balnéaire, de montagne, forestier et saharien.


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