Algérie - Revue de Presse

Tribunal criminel de Boumerdès



25 terroristes en fuite condamnés à mort Vingt-cinq terroristes du GSPC jugés par contumace dans plusieurs affaires par le tribunal criminel siégeant à la cour de Boumerdès hier ont écopé de la peine capitale et 3 autres ont été condamnés à 20 ans de prison. Parmi eux figurent les auteurs de l?enlèvement de deux citoyens de Beni Amrane en mai 2005, qui avaient exigé de leur famille une rançon de 750 millions de centimes en contrepartie de leur libération. Trois ont été condamnés à mort, il s?agit de M. Youcef, né en 1968 à Si Mustapha, T. Djamel, né en 1965 à Beni Amrane et T. Rabah né en 1967 aux Issers. Tous les trois sont toujours en fuite, ils sont poursuivis pour les chefs d?accusation de « constitution d?un groupe terroriste, vol à main armée et enlèvement ». Tandis que le tribunal a prononcé l?arrêt des poursuites judiciaires à l?encontre de leurs ex-acolytes B. Djamel et T. Mouloud abattus par les forces de sécurité l?année dernière. Trois autres terroristes impliqués dans une incursion au village de Ouled Aïssa en septembre 2005 ont été jugés pour « appartenance à un groupe terroriste armé, vol à main armée et coups et blessures volontaires ». Deux d?entre eux, à savoir A. Mohamed, né en 1979 à Bordj Menaïel, et B. Karim, né en 1976 à Bordj Menaïel aussi, ont écopé de la peine maximale. Le tribunal a prononcé la cessation des poursuites à l?encontre leur compagnon H. Amar, né en 1980 dans la même localité, lui aussi éliminé par les forces de sécurité. Parmi la trentaine de terroristes jugés hier figurent également trois autres activistes du GSPC, qui sont T. M. né en 1973 à Bordj Menaïel, B. Youcef, né en 1978 à Legata et B. Sofiane, né en 1978 à Bordj Menaïel, et qui sont poursuivis pour le chef d?accusation d?« appartenance à un groupe terroriste armé ». Les faits pour lesquels ils devaient répondre devant la justice remontent au mois de mars 2005 lorsqu?ils ont malmené un berger qu?ils avaient rencontré dans la région de Legata et auquel ils voulaient soutirer des renseignements sur les mouvements des forces de sécurité.
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