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Transport ferroviaire : Le projet de la ligne Béchar-Adrar sera-t-il réalisé dans les délais '



Le rail est un atout pour le désenclavement du Sud, affirment les experts. Si le développement du rail permet de relier plusieurs régions du pays dans le but déclaré de promouvoir les moyens de transport rapides et modernes brisant le désenclavement des localités du Sud, il représente incontestablement, pour ces régions, un moyen efficace et adapté de redynamiser à grande échelle le commerce et l'échange de marchandises entre agglomérations.C'est précisément le cas du projet de la ligne ferroviaire devant relier, sur une distance de 600 km, Béchar à Adrar, dont la concrétisation aboutira à renforcer aussi l'extension de la ligne de voyageurs Béchar-Oran (700 km), déjà en service. Le projet en question permettra de désenclaver en même temps les agglomérations en pleine expansion urbaine d'Abadla et Béni-Abbès (respectivement à 90 km et 240 km au sud de Béchar) sur la ligne Béchar-Adrar.
Pour se faire une idée de l'importance du transport par rail, la ligne ferroviaire Béchar-Oran, réhabilitée en 2010, après deux décennies d'arrêt, offre actuellement un moyen de transport par lequel transite un nombre de voyageurs estimé à 600000/an, en plus de 750 000 tonnes/an de marchandises.
Cette ligne a été récemment confortée par la mise en service du «Coradia», un train rapide et confortable attendu depuis des années. Selon l'Anestif (Agence nationale des études et suivi des investissements ferroviaires), le premier tronçon de 350 km de voie ferrée reliera Béni-Abbès, la wilaya déléguée, à Adrar, puis sur 260 km entre Ménéa (Ghardaïa) et Timimoun (Adrar).
Une troisième ligne sur 230 km, entre Timimoun et le chef-lieu de wilaya d'Adrar, avec la mise en place des structures nécessaires (gares et moyens logistiques, signalisations, etc.) visant au final à la réalisation d'une boucle ferroviaire.
Néanmoins, l'accent n'a pas été mis sur le nombre d'emplois que pourrait générer le projet ferroviaire Béchar-Adrar via Abadla, Béni-Abbès et Timimoun. Selon l'Anestif, une autre étude sera lancée pour la réalisation d'une ligne ferroviaire Béchar-Tindouf (800 km) très attendue en raison des ressources naturelles (minerai de fer de Gara Djebilet) jusqu'ici non exploitées.
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