Algérie - Revue de Presse


Des citoyens bloquent un chantier Les habitants du quartier M?Douha, dans la commune de Tizi Ouzou, sont sortis hier dans la rue pour empêcher les travaux de terrassement qu?un « promoteur » voulait lancer sur une parcelle de terrain jouxtant leur cité. Les habitants qui ont déjà exprimé leur opposition de voir disparaître ce qu?ils considèrent comme un espace vert, à la fin de l?année écoulée, ne comptent pas baisser les bras. Pour eux, « il n?est pas question de céder à la mafia du foncier » qui veut s?emparer de tout ce qui est constructible à Tizi Ouzou. Selon diverses sources contactées hier, le promoteur serait très lié à un élu de l?APC de Tizi Ouzou. Ce dernier aurait profité de son statut pour faire main basse sur ce morceau de terrain jouxtant une rue très fréquentée et mitoyen de la crèche de M?Douha et se procurer tous les documents nécessaires pour entamer les travaux de construction. Hier, il a fallu l?intervention de la police pour que les esprits se calment, mais la situation est restée très tendue. Par ailleurs, concernant le quartier CNEP investi jeudi dernier par la police, des jeunes du quartier se sont déplacés à notre bureau pour exprimer leur courroux quant à la manière dont a été gérée ce qui est appelé l?affaire de l?ex-cinéma le Studio. Selon l?un d?entre eux, A. Rahim, « tout le monde était d?accord pour qu?on lance les travaux de démolition. D?ailleurs c?est avec les moyens de l?APC que nous avons effectué tous les travaux, sur la base de l?autorisation accordée par l?ancien maire » (autorisation n° 144/DUF/2004 du 12/09/2004 signée par le président d?APC). Notre interlocuteur a tenu à préciser que même le wali n?avait pas émis de réserves au départ considérant que l?ex-cinéma était un bien communal. « Pourquoi, aujourd?hui, ils changent tous d?avis et pourchassent les jeunes du quartier ? Qui est responsable de cette situation, les chômeurs de la CNEP ou les responsables locaux ? » En outre, les deux personnes contre lesquelles des mandats d?arrêt ont été lancés se sont rendues aux autorités avant d?être entendues hier par le juge d?instruction qui les a placées sous mandat de dépôt.



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