Tizi Ouzou Redéploiement de la gendarmerie nationale

Dans le cadre d'un nouveau redéploiement du corps de la gendarmerie nationale à travers la wilaya de Tizi Ouzou, le commandant adjoint du groupement local a annoncé hier dans un point de presse la réouverture de 14 brigades de la gendarmerie à l'horizon 2009 pour renforcer la vingtaine déjà opérationnelle depuis la délocalisation de certaines unités au lendemain des événements de 2001. Et ce n'est là qu'un premier plan dans l'optique d'atteindre la moyenne d'une brigade par commune que s'est fixé le commandement de la gendarmerie nationale, selon le commandant Si Hamdi Rouari. Concernant la couverture sécuritaire de ce corps au niveau de la wilaya, il ressort que les structures actuellement opérationnelles se constituent de six compagnies, 20 brigades territoriales et une brigade de la sécurité routière, dont la compétence s'étend à l'ensemble des 67 communes de la wilaya. Le taux actuel de couverture sécuritaire du territoire de la wilaya est estimé à 29%, a souligné le commandant Si Hamdi Rouari précisant que 20 communes (disposant d'une brigade chacune) sont couvertes à 100 %, alors que le reste (47 communes) font l'objet «d'activités de contrôle général et d'investigations criminelles». «Tous les moyens humains et matériels sont réunis pour l'exécution du plan de redéploiement du commandement général», a assuré le même responsable qui a fait, toutefois, état de «quelques contraintes d'ordre technique, liées notamment au choix des sites devant abriter nos structures». Du bilan des activités des différents services du groupement de wilaya durant l'année écoulée présenté à la presse, il ressort que la criminalité enregistre une petite baisse comparativement à l'an 2006. Alors que le nombre de cas de suicide se stabilise à 48 contre 46 en 2006. La plantation du cannabis est le nouveau phénomène de la délinquance dans la région puisque plusieurs affaires ont été élucidées. Par ailleurs, et selon le conférencier, derrière la série d'enlèvements suivis de demande de rançons, se cachent des groupes terroristes. Mais le même intervenant n'exclut pas l'implication de gangs dans ces enlèvements.