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TIARET : Plus de 5000 familles privées de gaz à Ksar Chellala



Les vagues de froid qui sévissent actuellement sur tout le territoire de la wilaya ont été d'un impact révélateur de beaucoup de dysfonctionnements et les derniers arrêts de travail et sit-in observés au niveau de certains établissements scolaires et aussi dans certaines résidences universitaires sont amplement illustratifs; à l'exemple des lycées de la commune de K'sar-chellala et la commune d'Oued-Lili, respectivement distantes du chef-lieu de wilaya de Tiaret de près de 120 km et 28 km où les professeurs, les élèves et les étudiants ont catégoriquement dénoncé les conditions critiques dont ils font l'objet des suites du manque de chauffage en dépit de l'existence de possibilités de raccordement en gaz de ville, cependant pour le cas des résidences universitaires, l'exposition des étudiantes au froid, a été générée par les réticences d'une entreprise qui n'a pas honoré ses engagements et aussi suite à la passivité des gestionnaires qui se sont échangés les responsabilités et qui n'ont pas été à la hauteur de leur mission et c'est le cas de la résidence universitaire "Karmane 3", relevant de l'université"Ibn-Khaldoun" de Tiaret et il y'a lieu de signaler que la résidence universitaire" Assia Kebir"possède ,elle aussi, son lot de préoccupations car plusieurs pavillons sont reconvertis en «congélateurs" nous indiquent des sources officielles et généralement bien informées et qui ajoutent que près de 12.000 élèves et étudiants demeurent exposés aux conséquences de ce froid sibérien et un hiver qui s'annonce très rude. Concernant les familles réparties sur le territoire de la wilaya, il s'agit de celles qui résident dans des banlieues, des localités et des douars, voire même des familles ayant fraîchement rejoint leurs habitations après avoir bénéficié de logements de diverses catégories et l'on recense plus de 5.000 familles réparties sur tout le territoire de la wilaya, selon toujours les mêmes sources.Ces familles privées de gaz de ville et résidentes dans des régions déshéritées et marginalisées ont saisi par correspondances les instances concernées mais sans échos favorables et lors de l'expression de leur ras-le-bol, ces familles se heurtent à des réactions répressives des pouvoirs publics.
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