Algérie - Insécurité, délinquance, criminalité, contrebande


TIARET -  Pitbull, ce chien de tous les dangers




Une fillette de 12 ans, à sa sortie de l'école jeudi dernier, près du populeux quartier de «Sonatiba», a failli perdre sa jambe, après une attaque d'un chien pitbull.

La victime n'a dû son salut qu'à un courageux passant qui a réussi à arracher la fillette apeurée des crocs du molosse, mettant sa propre vie en danger.

Selon des témoins oculaires, le chien circulait en pleine rue sans muselière, sans que cela inquiète outre mesure son propriétaire.

A Tiaret, le commun des citoyens a une peur bleue de ces molosses circulant dans la ville, sans aucune précaution de leurs propriétaires.

Devenu presque une mode, l'élevage de ces «bêtes à tuer» prend des proportions alarmantes, dénoncent les habitants de nombreux quartiers de la ville.

En effet, de plus en plus de truands se baladent dans la rue avec ce genre de chiens, pourtant réputés très dangereux, s'inquiète Med, qui dit avoir assisté à l'agression d'un ressortissant subsaharien avec un pitbull, pour lui subtiliser le peu d'argent gagné à faire la manche.

Si porter une arme blanche relève du pénal, «circuler avec un pitbull est en revanche tout à fait légal», constate Nabil, qui souhaite voir les parties compétentes réagir rapidement à ce danger public.

Ces molosses sont même utilisés dans les bagarres entre gangs de quartiers, provoquant une véritable peur panique parmi les habitants.

«Cette race, un croisement entre des bouledogues et des terriers, a vu le jour au XIXème siècle en Angleterre, en Ecosse et en Irlande pour être destinée aux jeux de combats d'une sauvagerie inouïe entre ces chiens et des taureaux ou des ours dans une fosse», nous rappelle un docteur vétérinaire, qui reconnaît avoir été lui-même agressé par un pitbull, lors d'une consultation à son cabinet.

L'autre phénomène qui inquiète les parents d'élèves est celui de voir des jeunes, inconscients du danger, «se pavaner avec ces monstres aux abords des établissements scolaires, juste pour épater la galerie», dénonce un parent d'élève.

Doit-on attendre l'irréparable pour réagir face à ce véritable danger public?

* Photo ajoutée pour illustrer l'article (Akar Qacentina)


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