Algérie - Revue de Presse



Le poète subjugue El Bahia Je n?ai pas la prétention d?être aussi célèbre et aimé au point de faire le plein au théâtre de verdure. La seule appréhension que j?ai, est de ne pas être à la hauteur.  »C?est ce que Lounis Aït Menguellet a déclaré dans un entretien exclusif à El Watan, la veille de son gala dont la dernière représentation à Oran remonte à l?année 1999. Mais, la « standing ovation de plusieurs minutes » du public venu en masse au théâtre de verdure Chekroune Hasni d?Oran, a, sans aucun doute, rassuré le chantre de la chanson kabyle. En effet, le gala organisé, dans la soirée du dimanche dernier, par l?ONCI et la direction de la culture d?Oran deux jours seulement après la clôture du festival de la chanson raï, a, malgré une publicité réduite, drainé un public venu de plusieurs wilayas (Mostaganem, Relizane, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent et même de Chlef), au point où le boulevard Front de mer était jonché de monde qui savourait le récital de ce « maquisard de la chanson berbérophone » à distance. Pour ses retrouvailles avec son public, Lounis Aït Menguellet a, durant deux heures, puisé dans son répertoire des chansons d?anthologie qui ont fait vibrer les nombreuses familles venues en masse. En ouverture, le public a eu à apprécier les talents de Hocine Ouahiou et Nacer Ouathmane, mais la particularité de ce spectacle est que Aït Menguellet a intégré dans son orchestre le talentueux violoniste Kouider Berkane, l?accompagnateur de Blaoui El Houari, de Khaled, du célèbre tube 1,2,3 Soleil et actuel chef d?orchestre de Dany Briand. Après une dizaine de chansons, que le public a savourées avec délectation, Djâafer, son fils et non moins véritable cheville ouvrière du gala, interprétera quatre chansons dans une totale communion avec l?assistance. Il interprétera entre autres, d?ailleurs à la demande de ses fans, sa chanson fétiche Ayul (Ô c?ur). Lounis interprétera par la suite, en duo avec Djâafer, dans un moment de pur délice et de totale osmose avec l?auditoire, l?un des succès incontestables de Aït Menguellet Ammi (Mon fils). Un tube qui date d?une vingtaine d?années au sujet duquel Lounis nous confiera : « C?est toute ma fierté de le chanter avec mon fils après tout ce temps et le public l?apprécie d?autant mieux. » Durant une vingtaine de minutes, durée approximative du morceau, les deux « compères » ont littéralement hypnotisé le public tant leur communion, la complicité et la complémentarité qu?ils dégageaient étaient au zénith. Ensuite, Aït Menguellet enchaînera avec Attas Attas Mazal El Hal, JSK, Almousiw, Thamachahout, .. entrecoupés de youyous stridents.
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