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Tarek Kour nouveau président



Le jeune magistrat de 42 ans, Tarek Kour, est le nouveau président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), désigné par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, en remplacement de Sebaïbi Mohamed qui a été relevé de ses fonctions le 2 mai courant.Une nomination qui intervient dans un contexte marqué par l'éclatement de plusieurs scandales de corruption dans le sillage du mouvement populaire qui exige le départ du système et le jugement de tous ceux qui ont pillé l'argent du peuple.
Dans cette conjoncture, nombreux sont les observateurs qui s'interrogent sur le rôle de cet organe de lutte contre la corruption et son action pour contrer ce phénomène qui s'est introduit dans le corps de la société, touchant les institutions de l'Etat. Des responsables chargés de gérer les affaires du pays se sont avérés finalement de vrais prédateurs grâce à la révolution du peuple alors que les organes de lutte contre la corruption et la justice se contentaient de rôle de spectateurs.
Le nouveau président de l'ONPLC peut-il donner vie à cet organe '
Tarek Kour, qui avait rejoint le corps de la magistrature en 2003, a exercé en tant que magistrat et juge d'instruction au niveau de plusieurs tribunaux, notamment à Khenchela et Constantine. Il a été également conseiller à la cour de Ouargla et magistrat au Centre d'études et de recherches juridiques et judiciaires.
L'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui est une autorité administrative indépendante, conformément à l'article 203 de la Constitution, est chargé notamment de « proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l'Etat de droit et reflétant l'intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics ».
Doté de moyens humains et matériels nécessaires à l'accomplissement de ses missions, l'Organe, qui garantit la formation adéquate et de haut niveau de ses personnels, peut, dans le cadre des ses missions, demander aux administrations, institutions et organismes publics ou privés ou à toute personne physique ou morale de lui communiquer tout document ou information qu'il juge utile pour la détection des faits de corruption.
Le refus délibéré et injustifié de communiquer à l'organe des éléments d'information et/ou des documents requis constitue une infraction d'entrave à la justice. A souligner, enfin, que dans le cadre des nominations, le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, rejeté par le peuple, a nommé, mardi, Bouachria Nacereddine directeur des cortèges officiels et des transports de la présidence de la République.
Il a également nommé Abdelhakim Okka au poste de directeur des systèmes et des moyens informatiques de la présidence de la République, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
Karim A.
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