Algérie - Revue de Presse

Sur les 200 unités lancées depuis sept ans



124 logements en cours de finition à Rouiba Les 200 Logements sociaux-participatifs (LSP) de Rouiba ne sont pas encore réceptionnés. Lancé en 2000, ce programme chapeauté par l?OPGI de Dar El Beïda a connu un début de concrétisation sur deux assiettes situées aux alentours du centre-ville. Un lot de 140 logements est implanté à côté du siège de la société nationale de transport de voyageurs (SNTV). Les 60 restants devront être concrétisés à la cité des Roses (voir encadré). Après leur lancement, les travaux de construction se sont arrêtés en 2001 pour reprendre en 2005. Les parties réalisées ont été touchées par le séisme de mai 2003 et des travaux de confortement ont été rendus nécessaires. A partir de là, les deux sites ont connu deux destins différents. D?abord, les 140 logements. Le taux de réalisation est actuellement de 90%. Il reste les tâches de finition et celles relatives à la voirie et réseaux divers (VRD), avons-nous constaté. Le réseau d?assainissement interbatiments, l?alimentation de la cité en eau potable, en gaz de ville et le raccordement des ménages au réseau électrique sont des opérations qui restent à accomplir. L?APC s?est engagée, lors d?une réunion tenue le 21 décembre 2005 regroupant les souscripteurs, l?OPGI, et les services de la daïra, à engager sur ses frais les travaux de VRD, soit une enveloppe de 25 millions de dinars, estime-t-on. L?accès principal à cette nouvelle cité a été récemment bitumé après la pose de la conduite d?assainissement qui n?est pas connectée au réseau principal. Jusqu?ici, il ne s?agit que de 124 appartements sur les 140. « Un bâtiment comportant 16 logements a été supprimé. Le maître de l?ouvrage compte le transformer en promotionnel alors que des familles ont des décisions d?affectation vers ces appartements », affirme un souscripteur. Selon un PV de réunion dressé suite à la rencontre de décembre 2005, l?OPGI a fait savoir aux souscripteurs que les travaux des 16 logements allaient commencer en mars 2006 et l?achèvement est arrêté pour décembre de la même année. En février 2007, le premier coup de pioche n?est pas effectué. « L?OPGI a avancé que les familles concernées pourraient être affectées dans des appartements relevant de la tranche des 124 logements. On parle de l?assainissement de la liste des bénéficiaires arrêtée en octobre 2001 », ajoute-t-on. Par ailleurs, l?OPGI a communiqué ses prix : entre 1,34 et 1,96 million de dinars pour des F2 et F3. Une précision de taille : « La remise des clefs ne se fera qu?une fois le paiement effectué ». Les futurs acquéreurs, assure-t-on, se sont même fait prier de prendre contact avec la CNEP pour un éventuel crédit. « C?est un prix excessif ! », s?emportent les souscripteurs. Ces derniers mettent en avant le retard mis dans l?achèvement du programme les travaux de VRD pris en charge par l?APC. Ils se disent interloqués par le fait que l?OPGI veut compenser les frais engagés dans les travaux de confortement sur leur dos. Les concernés, déclare-t-on, ont versé leur apport initial (250 000 DA). D?autres ont même payé la 2e tranche (200 000 DA). Les souscripteurs exigent une contrepartie : « Nous demandons à ce qu?on nous établisse un échéancier de paiement comme cela s?est fait dans d?autres communes ». Le cas des 60 logements de la cité des Roses Dans une déclaration publique rendue le 20 janvier, le collectif des bénéficiaires fait le constat suivant : « Les travaux de confortement des rez-de-chaussée des 60 Logements de la cité des Roses, repris en septembre 2005, se sont subitement arrêtés en mars 2006 ». « Il faut refaire l?étude », d?après la déclaration du responsable de l?OPGI cité par ce collectif. Ces logements seront-ils démolis ? Les souscripteurs eux-mêmes se posent la question. L?OPGI, indique-t-on, avance avoir engagé une procédure judiciaire contre le bureau d?études et les entreprises qui ont réalisé les travaux.



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