Algérie - Arboriculture

SKIKDA : La culture du coton revient


La culture du coton qui a fait sa réapparition localement, après une éclipse qui remontre au lendemain de l’indépendance, est un créneau prometteur pouvant générer des retombées inespérées pour le secteur de l’agriculture.
 C’est du moins ce qui a tendance à se profiler à l’horizon, particulièrement à la lumière des résultats obtenus dès la première année de culture, au cours de l’année 2005. Cette initiative a vu le jour à la faveur de la création, en juillet 2003, de la société mixte dénommée Société méditerranéenne du coton - Somecoton - détenue par le groupe algérien Textile Manufacturing Company - Texmaco - à 40% et le holding français Développement des agro-industries du Sud - Dagris - à 60%, que la situation a pu évoluer de façon positive.
 Pour la wilaya de Skikda, deux sites ont été retenus pour l’introduction graduelle de la culture, l’un localisé à Ramdane Djamel (Ferme pilote Beddaï) et l’autre à El-Harrouch (Ferme pilote Daoudi) avec des superficies de 9 ha pour l’une et 10 hectares pour la seconde, au cours de l’année 2005. Ces superficies ont été d’ailleurs doublées pour l’année en cours, en raison d’une production exceptionnelle avec des rendements record.
 Seul hic à relever, la récolte manuelle qui occasionne des lenteurs dans la récolte. L’acquisition de machine spécialisée a été réalisée et devait permettre une récolte mécanique au mois d’octobre 2006 mais le retard dans sa livraison a retardé l’opération contraignant les exploitants à recourir encore une fois à la récolte manuelle avec un retard de production de plus d’un mois. Ceci sans compter les surcoûts générés par ce genre de méthode.
 La production de coton, appelé aussi l’or blanc, de par les enjeux économiques qu’il représente, est destinée à la couverture des besoins nationaux qui s’élèvent à 30.000 tonnes de fibres par an (la plante ne produit que 33% de fibres, 62% sont de graines pour huiles et aliments de bétail et 1 à 2% de linter, duvet servant dans l’industrie chimique). Actuellement ce sont deux variétés espagnoles de coton qui sont cultivées. Toutes assurent d’excellents rendements avec une très bonne qualité.


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