Algérie - Revue de Presse

Sidi Bel Abbès. Le procès du chef présumé de l?ex-GIA reporté



La cour de Sidi Bel Abbès, siégeant en session criminelle, a reporté hier le procès du chef présumé de l?ex-GIA, Bahri Djillali, alias Dib Djiaâne, pour complément d?instruction. Le juge a décidé de renvoyer sine die les deux procès, programmés durant la journée d?hier, pour la prochaine session, dont la date reste à déterminer. En effet, l?enquête préliminaire menée par les services de sécurité suite à la reddition de Bahri Djillali en novembre 2006 est jugée « incomplète » par la cour criminelle. Une expertise psychiatrique du prévenu ainsi qu?un examen approfondi de sa situation sociale ont été également sollicités. « Le dossier est vide », a indiqué hier une source judiciaire qui a mis l?accent sur le fait que l?accusé nie toujours sa participation à l?assassinat des 11 enseignantes de Aïn Adden en 1997. Il aurait toutefois avoué avoir appartenu à un groupe armé qui activait durant les années 1990 à l?est de la ville de Sidi Bel Abbès. L?accusé devait comparaître à deux reprises (la matinée et l?après-midi) pour répondre des chefs d?accusation de constitution de groupe terroriste, homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, appartenance à un groupe armé et apologie du terrorisme, comme le stipule l?acte d?accusation. Le prévenu, 51 ans, est poursuivi dans 9 affaires liées à des faits de terrorisme et inscrites au rôle de la session criminelle du 10 au 14 mars. Pour rappel, le bureau de wilaya de Sidi Bel Abbès de l?Organisation nationale des victimes du terrorisme et ayants droit (ONVTAD) avait exigé, en décembre 2006, la comparution devant la justice de Bahri Djillali. Activement recherché par les services de sécurité, ce dernier s?était rendu aux services de sécurité en novembre 2006 dans la commune d?El Gaâda (wilaya de Mascara). En 2005, il a été condamné à la peine capitale par contumace pour constitution de groupes armés et meurtre avec préméditation sur deux personnes. Il serait également l?auteur principal du massacre perpétré le 27 septembre 1997 à Aïn Adden contre onze enseignantes. Ex-membre du GIA, Bahri Djillali, père de trois filles, était un « émir » de la katibat En-nasr et a rejoint le Groupe salafiste combattant (GSC), dirigé alors par Djoudi Yahia, dit Abou Amar, selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires.
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