Algérie - Divers Travaux Publics

Sétif - La réhabilitation du lycée Mohamed Kerouani au point mort



Sétif - La réhabilitation du lycée Mohamed Kerouani au point mort




Le lycée Mohamed Kerouani (ex-Eugene Albertini) de Sétif a, à l’instar des 69 établissements secondaires datant de l’époque coloniale, bénéficié d’une subvention conséquente pour sa restauration.

Appuyée et initiée par les pouvoirs publics, la réhabilitation de ce temple du savoir et du nationalisme débute en 2008. Prévue pour Septembre 2014, la réception définitive de l’établissement où ont étudié les Kateb Yacine, Abdelhamid Benzine, Mohamed Seddik Benyahia, Belaid Abdesslem, Mohamed Seghir Mostefai (1er gouverneur de la banque d’Algérie), Abdelkrim Benmahmoud, Abderrahmane Belayat, Keramene Mohamed Nadir, Dr Abdelkader Amrane, Dr Abad Abdelhamid, Abdelhamid Aberkane, Abdelmadjid Attar, Bachir Boumaza, Pr Yahia Guidoum, et beaucoup d’autres personnalités, est décalée. Deux ans après, les travaux ne sont toujours pas achevés.

Ils s’éternisent. En ce sens, le ravalement des façades, bien que le marché eut été approuvé, n’a pas encore commencé, car le fameux sésame «l’ODS» (l’ordre de service) n’est toujours pas donné à l’entreprise locale en charge de l’opération. La bureaucratie reste l’obstacle majeur de toute initiative, et pourtant les sommes allouées existent, nous dit-on au niveau de la wilaya.

Afin de voir plus clair, on prend attache avec le secrétaire général de la direction de l’éducation de Sétif. Lequel nous oriente vers le chef de service des équipements qui refuse diplomatiquement d’éclairer nos lanternes.

Il faut rappeler que ce lycée construit en 1873 et s’étalant sur une superficie de plus de deux ha rayonnait sur tout l’Est algérien: tous les élèves issus des localités avoisinantes et même plus loin y étaient admis, cet établissement qui a accueilli de nombreuses générations de lettrés, fiers d’avoir fréquentés ce sanctuaire, attendent une réaction des autorités locales devant intervenir pour voir enfin cet établissement émerger de cet imbroglio et que les générations futures sauront l’entretenir et le préserver.

Toufik Gasmi, le président de la dynamique association d’anciens élèves ayant pris à cœur le problème, fait appel au nouveau wali Nacer Maskri afin d’inciter les chargés du dossier à mettre les bouchées doubles pour que ce bastion de la connaissance puisse rayonner de nouveau.

Kamel Beniaiche



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