Algérie - A la une

Saïda Benhabiles dénonce la campagne de dénigrement contre l'Algérie




La campagne acharnée de dénigrement, menée contre l'Algérie par certaines organisations non-gouvernementales (ONG), autour du dossier des migrants, a été dénoncée, hier, par Saïda Benhabiles, présidente du Croissant-Rouge-Algérien.«Ces ONG qui accusent l'Algérie de rapatriements arbitraires de migrants illégaux subsahariens, se trompent de cible, car notre pays est mieux placé que quiconque pour être accusé de mauvais traitements envers ces personnes déplacées», a-t-elle déclaré à l'Aps. La présidente du CRA a regretté, notamment, le fait que «les souffrances de ces personnes déplacées soient exploitées à des fins politiques et partisanes». «Au lieu de dénigrer l'Algérie, qui a toujours travaillé conformément au droit humanitaire international, ces ONG devraient plutôt chercher qui a provoqué ce désastre humanitaire et qui est derrière ces flux de migrants», a-t-elle fait remarquer. Tout récemment, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale, le directeur d'études, chargé de la migration au ministère de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Hacène Kacim, avait mis en garde contre certaines informations qui circulent sur les réseaux sociaux et dans la presse, concernant le dossier de la migration. Il s'agit, avait-il affirmé, d'une campagne acharnée de dénigrement, voire de déstabilisation, menée contre l'Algérie avec des non-dits qui cachent des objectifs connus : faire passer des mensonges pour la réalité et faire passer le bourreau pour la victime. Il avait présenté un point de situation sur le flux constant d'environ 500 migrants/jour au minimum vers l'Algérie, par les wilayas de Tamanrasset, d'Adrar, frontalières avec le Mali et le Niger, des plateformes migratoires qui passent par Agadès et par Bamako. Evoquant les réseaux migratoires, il avait révélé que ces derniers avaient été investis par le banditisme, le terrorisme, la criminalité et la subversion. M. Kacimi avait ajouté que «le réseau des passeurs d'Agades (Niger), qui travaille dans la destination Libye-Algérie, a un revenu équivalent à 140 millions d'euros par mois, relevant que cet argent est recyclé dans la contrebande, le terrorisme et la subversion. Il avait fait savoir, que pour gérer le flux incessant de ces migrants, des contacts constants sont maintenus en permanence avec les autorités nigériennes et maliennes, aux fins d'assurer une bonne prise en charge de ce dossier...». «On a sauvé 14.000 femmes et enfants des mains de cette bande de criminels du Niger qui commençait à s'organiser sur le territoire national pour exploiter cette frange fragile dans la mendicité», avait-il précisé, faisant observer que l'Algérie n'est plus dans une situation de flux migratoire, mais de déplacements massifs de populations en direction de notre pays, contraint de mobiliser quelque 20 millions de dollars pour y faire face. Il avait relevé, que ce qui est préoccupant, c'est ce que le flux de migrants cache des velléités d'ingérence et de menaces à la sécurité nationale. Pour la gestion de ce dossier, le gouvernement accordait «une grande importance» au volet humanitaire et l'Etat est «profondément moral» dans la prise en charge de cette question, a-t-il souligné, réfutant les accusations que certaines parties et organisations internationales veulent coller à l'Algérie dans le traitement de ce dossier. Sur ce même dossier, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, avait rappelé, il y a quelques mois, qu'en dépit de la crise financière, l'Algérie a mobilisé «pas moins de 100 millions de dollars» pour aider les migrants de la région subsaharienne. Le ministre de la Communication avait appelé à un traitement «économique et social» des causes profondes de migrations dans les pays de départ.


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