Algérie - Revue de Presse


Pour de nombreux citoyens, le quotidien s?égrène en une suite de problèmes et de difficultés jamais taris. Ils sont quasi forcés de protester, de hâler pour se faire entendre. Il suffit de s?attarder par exemple dans une rédaction de journal pour saisir les contours d?une « plaie » constamment béante. On cherche une issue à un casse-tête lancinant. On tente de régler une situation qui perdure et occasionne bien des tracas. Le vieil instinct de survie riposte à des assauts multiformes qui fusent de partout et tentent d?arrimer le citoyen dans un vécu aléatoire troublé où la quiétude et la tranquillité sont souvent contrariées. Que de requêtes, de doléances, de mécontentements et de fulminations. Est-ce à dire qu?un joug délétère et accablant plane au-dessus de nos têtes, telle l?épée de Damoclès ? Cette question est au c?ur de nos peines. Bien sûr, il s?en trouve toujours qui rajoutent le grain de sel, qui convoitent le beurre et l?argent du beurre. Mais à la longue, il y a comme un sentiment qui pousse à admettre qu?une hostilité pervèrse se catalyse en volonté nocive, des réflexes archaïques qui veulent absolument faire de vieux os et prospérer sur le dos de la collectivité. Une sacrée mentalité qui urge le bon sens de capituler et d?accepter des concessions interminables. C?est qu?il existe encore de vieux futés aux comportements ambigus et déroutants, à la conscience habituée aux ténèbres des compromissions et des compromis qui s?ingénient à nager en eau trouble pour assouvir des penchants mercantiles. Ils ne sont jamais en odeur de sainteté avec la raison. De longues années de gestion anachronique laissent des stigmates indélébiles. Les vieilles recettes du je-m?en-fichisme subjuguent. Leur charme suranné séduit encore. Le citoyen en pâtit malheureusement. D?autant plus que la conscience critique reste étrangement à l?état d?incidentes, de percées sans lendemain, étouffées et neutralisées. Mais une situation n?est jamais acquise définitivement, car il faut que tout le monde vive. Mieux vaut rendre à César ce qui appartient à César.



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