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Renvoi de l'affaire de trafic de devises à Alger


Renvoi de l'affaire de trafic de devises à Alger
L'affaire de trafic de devises, traitée par le tribunal près la cour d'Alger, a été renvoyée hier pour la troisième fois par le juge Tayeb Hellali à la semaine prochaine. Ce renvoi a laissé planer des questions, notamment au sein des familles des accusés arrivées dans la matinée de l'Oranie, sachant que ces dernières sont en majorité de cette région. 'Faut-il y voir une lueur d'espoir observe ce proche d'un mis en cause. 'Fort possible', répond un autre. Au-delà des spéculations, des avocats chevronnés ne comprennent pas en effet l'évolution de cette affaire dont ils pensaient qu'elle ne pouvait pas dépasser le stade des peines minimales avec sursis. Lors de la dernière audience, le mot d'ordre de la défense tournait autour de la liste des transferts de devises. Elle a été contestée car 'revue et corrigée' pour rétrécir à 43 personnes alors qu'elle dépasse, selon les avocats, une centaine de noms, voire plus.
'Elle a été amputée', pour reprendre l'expression de l'un d'eux, 'des noms ayant des parents ou des proches haut placés'.
C'est la raison qui a fait que le juge a reporté l'audience tant attendue. Pour d'autres, à l'exemple de Me Samir Sidi-Saïd, la peine maximale requise par le représentant du ministère public est exagérée dans le sens où, lors de la première audience, les peines se situaient entre 7 et 10 ans. Cependant, le renvoi de l'affaire pour la troisième fois consécutive a donné, hier, libre cours à des interprétations allant jusqu'à faire croire à l'annulation des procédures de poursuites et, de là, des chefs d'inculpation. La pression de la défense, qui relève un certain nombre de violations des procédures, serait-elle à l'origine de ce report ' Rien ne peut le confirmer, mais on avance vraisemblablement vers un allégement. On le saura la semaine prochaine. À rappeler que 4 personnes, dont 13 en détention, sont impliquées dans cette affaire ; les chefs d'accusation sont : trafic de devises vers l'étranger, blanchiment d'argent et violation de la loi sur les mouvements de capitaux. Une affaire dévoilée par la brigade économique d'Alger avec la découverte d'un premier filon à Hydra sur les hauteurs de la capitale et qui s'est terminé à Oran. Les mis en cause sont pour la plupart des industriels et hommes d'affaires de cette région.
A. F.


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