Algérie - Associations de la société civile



Rencontre wali-société civile à Souk Ahras


Pour cette deuxième rencontre avec la société civile, tenue le week-end à la salle Tahri Miloud, le wali de Souk Ahras s’est longuement étalé sur le rôle du citoyen dans la gestion des affaires courantes des différents secteurs.

La promotion du cadre de vie, l’épanouissement social de la population et l’essor économique de la région sont tributaires, dira-t-il, d’une bonne gouvernance, mais aussi de son implication positive dans cette même gestion.

«Les nouvelles orientations relatives à la participation de la société civile dans tout ce qui a trait à la chose publique seront scrupuleusement respectées et nous veillerons personnellement à ce qu’il y ait une large concertation et une meilleure transparence lors des délibérations devant sanctionner les projets et programmes locaux», a-t-il expliqué en réponse aux interventions des participants à cette rencontre.

A noter que ces derniers ont brossé un tableau peu reluisant s’agissant des rapports des citoyens avec les instances élues. Des APC qui font fi des aspirations de la population, d’autres qui présentent un bilan plutôt svelte et autres encore qui se trouvent impliquées dans des scandales financiers, on en compte une majorité à Souk Ahras. Et ce sont ceux-là même qui ont fait l’objet de critiques de la part des représentants des associations.

L’éclairage public, l’aménagement et la viabilisation des cités, les projets inachevés, l’alimentation en eau potable, les structures de loisirs, le logement… et plusieurs autres chapitres ont été débattus lors de conclave.

Le wali qui a promis maintes fois que la participation du citoyen dans la gestion des affaires courantes sera effective, a réitéré, par la même occasion sa volonté de faire des assemblées populaires un espace où gestionnaires locaux et représentants de la société auront à conjuguer leurs efforts pour le bien de la communauté. Il dira, à ce titre: «Toutes les décisions majeures et les projets d’utilité publique doivent être soumis à l’appréciation de nos partenaires».

Quelle société civile ?

On ne sait trop si c’est une fausse conception ou s’il s’agit d’une erreur perpétuée machinalement depuis une décennie par les services de la DRAG et/ou ceux de la daïra de Souk Ahras voire les 9 autres daïras. On a tendance à limiter les représentants de la société civile aux seuls clubs sportifs et aux comités de quartier.

Les premiers viennent en majorité pour demander subsides et effacement des dettes antérieures et les seconds sont statutairement dans une situation inconfortable et manque de crédibilité. D’aucuns se demandent aussi sur l’absence de certaines entités telles que les syndicats, les artistes et hommes politiques, les enseignants universitaires et les étudiants, et les autres associations qui jouissent d’un meilleur ancrage populaire.


Abderrahmane Djafri
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