Algérie - A la une

Rejet et refus catégorique à Biskra


Comme à travers de nombreuses régions du pays, des dizaines d'hommes et de femmes de Biskra se sont rassemblés, hier matin, sur la place de la Liberté du centre-ville de la Reine des Ziban, pour exprimer leurs rejet et refus catégorique de l'avant-projet d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures que le gouvernement actuel, qualifié d'«illégitime, inconséquent et irresponsable» par les présents, veut faire passer «alors qu'il n'est là que pour gérer les affaires courantes et ne peut en application de la Constitution en vigueur promulguer de nouvelles lois mettant en jeu l'avenir de l'Algérie», ont-ils souligné.«L'Algérie est un dépôt (amana) légué par les martyrs et les moudjahidine que les félons ont vendue !», «Gouvernement, Parlement, FLN, RND, dégagez !» «Le Sud n'acceptera jamais que vous bradiez les ressources du pays !», ont scandé les manifestants, a-t-on constaté.
«Même si ce projet de loi sur les hydrocarbures comporte des points positifs pour le pays qui a besoin de développer le secteur pétrolier et d'attirer des investisseurs étrangers, car c'est notre seule source de revenus en l'état actuel des choses, ce gouvernement joue avec le feu et attise les passions en offrant les richesses pétrolières et gazières de l'Algérie sur un plat d'argent aux grandes firmes internationales.
Nous espérons mettre un terme à cette loi qui devrait être décidée par le prochain président de la République.
Les gens du Sud n'accepteront jamais l'exploitation du gaz de schiste, eu égard à ses répercussions irréversibles sur les nappes phréatiques et l'environnement saharien», a confié Omar Aloui, professeur de physique et fervent activiste du hirak, faisant preuve d'une admirable loyauté «à ma patrie en danger», dit-il fièrement.
«Ce gouvernement n'a pas le droit de proposer de lois sur le régime des retraites, l'importation des véhicules d'occasion ou sur celui des hydrocarbures. Au lieu de faire ?uvre de construction et de demander pardon au peuple algérien, il continue à se débattre alors qu'il est en fin de vie», a ajouté un autre manifestant.


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