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Psychotropes : en finir avec l'anarchie



Les textes d'application du décret exécutif relatif à la gestion des psychotropes sont "en cours de préparation" et seront appliqués dès la promulgation de ce décret au journal officiel, a annoncé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui.Les textes d'application du décret exécutif relatif à la gestion des psychotropes sont "en cours de préparation" et seront appliqués dès la promulgation de ce décret au journal officiel, a annoncé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui.
"Notre département s'attèle à préparer les textes d'application du décret exécutif fixant les dispositions techniques, juridiques et sécuritaires inhérentes à ces médicaments, afin d'assurer la mise en oeuvre immédiate de ce texte dès sa promulgation dans le journal officiel", a déclaré le ministre à l'ouverture de la Conférence nationale sur les psychotropes. Tout en soutenant que le dossier des psychotropes est "d'une extrême importance", il a affirmé que le décret en question "vise à assurer la protection et la sécurité aux pharmaciens d'officines et d'hôpitaux et à les mettre à l'abri des divers dépassements dont ils font objet".
Ce texte réglementaire, a-t-il ajouté, permettra d'"avoir une traçabilité de ces médicaments, depuis sa réception jusqu'à sa délivrance par le pharmacien", avant d'aborder la question de la "disponibilité" du médicament de manière générale, à travers notamment "l'encouragement" d'une industrie pharmaceutique nationale. Des efforts qui ont permis d'atteindre une production nationale à hauteur de 52 % durant le dernier quinquennat et de réduire le taux d'importation de ces produits de 27 %, sachant que celui-ci n'a augmenté que de 3 % entre 2014 et 2018, a-t-il assuré, rappelant l'existence de 92 unités de production actives et de 244 autres en voie de réalisation. Par ailleurs, M.
Miraoui a fait part du projet consistant à doter les wilayas du sud du pays de pharmacies annexes afin, a-t-il explicité, de "renforcer le travail accompli par l'institution militaire dans le domaine de la santé au profit des habitants de ces régions enclavées" et ce, en coordination avec les professionnels de la pharmacie. De son côté, le président du Syndicat national algérien des Pharmaciens d'officine (Snapo), Messaoud Belambri, a affirmé la prochaine promulgation du décret exécutif inhérent à la gestion des psychotropes, ce dossier étant "presque ficelé" par le gouvernement. Tout en soulignant que les psychotropes représentent "un dossier sensible de par leur nature et la catégorie de malades auxquels ils sont destinés", il a ajouté que l'application de ce texte permettra "d'offrir des conditions plus sûres aux pharmaciens dans l'exercice de leur profession". Allant dans ce sens, le président de l'Ordre national des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, a rappelé "le vide juridique" existant depuis la loi sanitaire de 1985 en matière de gestion des psychotropes, notant les efforts engagés par les pouvoirs publics pour y remédier.
La promulgation du prochain décret donnera "une traçabilité" à toute la chaîne du médicament d'une part, et de favoriser "un cadre de coopération" pour la gestion de celui-ci, d'autre part, s'est-il félicité, notant que cette question interpelle, outre le secteur de la santé, les services douaniers ainsi que les différents corps constitués. L'intervenant a notamment souligné la distinction à établir entre "la faute professionnelle et le délit" s'agissant de la délivrance des psychotropes par le pharmacien, plaidant pour "une levée de la criminalisation" de ce dernier, sachant que depuis 2017, environ 20 pharmaciens ont été condamnés en première instance. 2 d'entre eux ont été condamnés à de la prison ferme en dernière instance pour délivrance de psychotropes sur "ordonnance de complaisance". "Le prochain décret permettra au pharmacien de connaître les limites de ses responsabilités tout en exerçant sa profession dans des conditions plus sécurisées", a conclu M. Belambri
"Notre département s'attèle à préparer les textes d'application du décret exécutif fixant les dispositions techniques, juridiques et sécuritaires inhérentes à ces médicaments, afin d'assurer la mise en oeuvre immédiate de ce texte dès sa promulgation dans le journal officiel", a déclaré le ministre à l'ouverture de la Conférence nationale sur les psychotropes. Tout en soutenant que le dossier des psychotropes est "d'une extrême importance", il a affirmé que le décret en question "vise à assurer la protection et la sécurité aux pharmaciens d'officines et d'hôpitaux et à les mettre à l'abri des divers dépassements dont ils font objet".
Ce texte réglementaire, a-t-il ajouté, permettra d'"avoir une traçabilité de ces médicaments, depuis sa réception jusqu'à sa délivrance par le pharmacien", avant d'aborder la question de la "disponibilité" du médicament de manière générale, à travers notamment "l'encouragement" d'une industrie pharmaceutique nationale. Des efforts qui ont permis d'atteindre une production nationale à hauteur de 52 % durant le dernier quinquennat et de réduire le taux d'importation de ces produits de 27 %, sachant que celui-ci n'a augmenté que de 3 % entre 2014 et 2018, a-t-il assuré, rappelant l'existence de 92 unités de production actives et de 244 autres en voie de réalisation. Par ailleurs, M.
Miraoui a fait part du projet consistant à doter les wilayas du sud du pays de pharmacies annexes afin, a-t-il explicité, de "renforcer le travail accompli par l'institution militaire dans le domaine de la santé au profit des habitants de ces régions enclavées" et ce, en coordination avec les professionnels de la pharmacie. De son côté, le président du Syndicat national algérien des Pharmaciens d'officine (Snapo), Messaoud Belambri, a affirmé la prochaine promulgation du décret exécutif inhérent à la gestion des psychotropes, ce dossier étant "presque ficelé" par le gouvernement. Tout en soulignant que les psychotropes représentent "un dossier sensible de par leur nature et la catégorie de malades auxquels ils sont destinés", il a ajouté que l'application de ce texte permettra "d'offrir des conditions plus sûres aux pharmaciens dans l'exercice de leur profession". Allant dans ce sens, le président de l'Ordre national des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, a rappelé "le vide juridique" existant depuis la loi sanitaire de 1985 en matière de gestion des psychotropes, notant les efforts engagés par les pouvoirs publics pour y remédier.
La promulgation du prochain décret donnera "une traçabilité" à toute la chaîne du médicament d'une part, et de favoriser "un cadre de coopération" pour la gestion de celui-ci, d'autre part, s'est-il félicité, notant que cette question interpelle, outre le secteur de la santé, les services douaniers ainsi que les différents corps constitués. L'intervenant a notamment souligné la distinction à établir entre "la faute professionnelle et le délit" s'agissant de la délivrance des psychotropes par le pharmacien, plaidant pour "une levée de la criminalisation" de ce dernier, sachant que depuis 2017, environ 20 pharmaciens ont été condamnés en première instance. 2 d'entre eux ont été condamnés à de la prison ferme en dernière instance pour délivrance de psychotropes sur "ordonnance de complaisance". "Le prochain décret permettra au pharmacien de connaître les limites de ses responsabilités tout en exerçant sa profession dans des conditions plus sécurisées", a conclu M. Belambri



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