Algérie - Revue de Presse


UN NOUVEAU PROJET POUR LA CAPITALE Une trémie à la Place Maurétania Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a été jeudi sur le terrain pour inspecter les travaux de désengorgement dans quatre endroits de la capitale. Lors de cette visite, le ministre a inauguré le projet de réalisation de deux bretelles à Oued Smar, un projet confié à la Sarl ETRHB qui a finalisé tout récemment les travaux de la trémie d?Addis-Abeba, pour un montant de 40 millions de dinars. Les travaux devront durer un mois. Le ministre a, ensuite, inauguré le pont des Anassers, un ouvrage qui, selon le ministre, « permettra d?assurer une liaison directe de la rocade sud d?Alger à l?autoroute de l?Est ». D?une longueur de 814 m et d?une largeur de 10 m, cet ouvrage a été réalisé par le groupement d?entreprises ENGOA/SAPTA en l?espace de 20 mois. Son coût avait annoncé le ministre est de 80 millions de dinars. La troisième escale de Ghoul était le carrefour Oulmane Khelifa au ravin de la Femme sauvage à Bir Mourad Raïs où il a inspecté les travaux d?aménagement du carrefour reliant Riad El Feth, Bir Mourad Raïs et Ruisseau. Cet ouvrage, explique le ministre, « garantira une meilleure fluidité du trafic et assurera une liaison directe entre le boulevard et la route du plateau des Anassers ». L?aménagement de ce carrefour est confié à deux entreprises. La première, d?un coût global de 235 millions de dinars, au groupe Cosider (Constantine/cosider travaux publics) et la seconde, un viaduc de 400 m linéaires en deux voies et d?un montant de 1,8 milliard de dinars, est confiée au groupement d?entreprises Cosider/ETRHB pour une période de 20 mois. Enfin, le ministre des Travaux publics a posé la première pierre d?une nouvelle trémie au niveau de la place Maurétania. Elle sera, d?après le ministre, opérationnelle dans un délai de cinq mois. Dynamique des travaux publics C?est l?entreprise ENGOA qui prend en charge la réalisation de ce projet pour un montant global de 109 millions de dinars. Les travaux publics dans la capitale sont le domaine le plus en vue en matière de développement local. Plusieurs chantiers enclenchés durant les années 1980 ont été enfin relancés. C?est le cas de le dire en ce qui concerne les échangeurs du boulevard de l?ALN dont les fondations datent justement de cette époque. La mise au placard de ces importants projets n?a pas été sans provoquer d?immenses bouchons au niveau de la moutonnière. Les responsables en charge de la circulation routière n?ont pas cessé, faut-il le noter, et ce dans divers forums, d?interpeller les plus hautes autorités d?« exhumer » ces chantiers. Avec cet apport, la circulation automobile connaîtra une nette amélioration, relève-t-on. Pour ne citer que la rue Hassiba Ben Bouali, importante artère qui traverse une bonne partie de la capitale, la circulation demeure actuellement difficilement maîtrisable en raison, justement, d?absence d?« issues », notamment pour ceux qui viennent du Ruisseau et veulent aller à la Grande-Poste.


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