Prières clandestines dans des mosquées à Tizi Ouzou

Alors qu'aucun lieu public, et a fortiori ceux de culte, n'est autorisé à ouvrir en ces temps de confinement, certaines mosquées dans des villages de Tizi Ouzou et d'autres localités de Kabylie ont rouvert clandestinement leurs salles de prière à un public heureusement pas très nombreux, allant à contre-courant des restrictions visant à empêcher la propagation du Covid-19.Ces pratiques échappent totalement aux autorités, d'autant qu'elles ne sont pas officiées par l'imam en chef. Selon des témoignages, ces personnes, de plus en plus nombreuses à reprendre le chemin des mosquées en cachette, n'ont pas le moindre souci du respect des mesures de distanciation ou du port du masque. Dans les villages, des voix s'élèvent pour réclamer des mesures coercitives contre les réfractaires.