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Première revue culturelle électronique : TIGISIS est née


«L'art naît de contrainte, vit de guerre et meurt de liberté.» A. GideDernièrement vient d'être étrennée une revue électronique qui a pour titre Tigisis, le nom d'un ancien site archéologique, situé à Aïn El Bordj dans la commune d'El Amiria, daïra de Sigus.
C'est un site qui attend d'être classé par les instances compétentes du pays. Ceci pour le choix du titre du nouveau magazine. Ainsi, mercredi dernier, les responsables de la culture ont inauguré l'événement au sein de la bibliothèque principale du chef-lieu de wilaya en présence des hommes de lettres et d'artistes. Selon le directeur de la culture, en l'occurrence Ali Bouzoualegh, cette initiative a germé pendant la propagation de la pandémie du coronavirus qui a en quelque sorte gelé toutes les activités dans le pays. Cela n'a pas empêché le recours à l'informatique pour la poursuite de l'activité culturelle ou artistique. Dans cet ordre d'idées, plus d'une activité virtuelle se sont produites durant la période du Covid-19.
Pour revenir à la revue Tigisis, dont la diffusion s'est faite grâce aux réseaux sociaux dont Facebook, ainsi qu'à travers d'autres canaux, le lecteur a tout loisir de s'informer sur les potentialités de la région sur son patrimoine immémorial qu'est sa richesse archéologique, comme l'est le site en question et dont le professeur Med Chérif Hocine nous livre le secret. Ce dernier ,dans son article, nous apprend que Tigidis était le point de jonction entre Gadiaufala (l'actuel Ksar Sbihi) et Sigus, deux régions qui renferment de nombreux vestiges qui remontent à la période romaine et amazighe. On peut lire aussi l'étude du patrimoine de Guerioun réalisée par le docteur A. Hamid Bourayou, de l'université de Tipasa, ou encore cette introspection du patrimoine élaborée par le docteur Youcef Nedjmoun.
Enfin, les responsables de la culture au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi ne comptent pas s'arrêter à cette seule initiative mais ont d'autres projets à réaliser pour le grand bien de la culture et des arts. Rappelons que le cinéma a repris ses activités grâce à l'ouverture de deux salles obscures, l'une au chef-lieu et la seconde à Aïn Beida. Mais étant donné la pandémie, les projections ont cessé pour l'instant.
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