Algérie - Revue de Presse


Le remplacement toujours bloqué Le gouvernement a prévu une série de mesures pour éradiquer progressivement les 20 000 logements en préfabriqué construits suite au séisme d?octobre 1980. La plus attendue, qui a été favorablement accueillie par les anciens sinistrés, a trait à l?octroi d?une aide financière d?un million de dinars, ainsi qu?un prêt bancaire du même montant avec un taux d?intérêt de 2%. Ces dispositions sont contenues dans la loi de finances 2007 qu?a signée le président de la République en décembre 2006. Cependant, les textes d?application tardent à voir le jour, laissant les citoyens concernés dans l?expectative. Ces derniers espèrent toutefois que cet engagement sera tenu et traduit dans les faits par les pouvoirs publics, afin de mettre fin aux derniers stigmates du violent tremblement de terre qu?a connu la région il y a 26 ans. Il faut dire que ces habitations sont, pour la plupart, dans un état lamentable et certaines sont même soupçonnées de contenir un matériau nuisible à la santé des occupants. Auparavant, le gouvernement avait prévu deux options pour solutionner cet épineux problème, l?une portait sur l?octroi d?un crédit bancaire de 2 millions de dinars à 2% et l?autre sur la réalisation de 6300 logements sociaux, sous forme de trois villes nouvelles dans les communes de Chlef et Chettia. La première mesure était destinée aux 12 000 propriétaires de ce type d?habitat et la seconde aux 6300 familles occupant les lieux en qualité de locataires. Néanmoins, devant le refus des uns et des autres d?adhérer à cette démarche, les décideurs ont fini par revoir la première disposition en décidant de couper la poire en deux, c?est-à-dire accorder un million de dinars sous forme d?aide et l?autre moitié à titre de prêt remboursable sur 20 ans. L?autre option relative à la construction de nouvelles cités semble avoir été maintenue, puisqu?un premier chantier de 2000 logements a déjà été lancé à Chettia, 10 km au nord du chef-lieu de wilaya. L?opération devrait être étendue à la ville de Chlef avec le lancement de 4300 autres logements, dans le cadre du programme du Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades). Toujours est-il que la population dans son ensemble attend surtout la mise en ?uvre du dispositif de soutien des hautes autorités du pays, qui serait, selon elle, le moyen approprié pour réhabiliter ou remplacer les habitations en question, dont la précarité a pris des proportions inquiétantes.
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