Algérie - Revue de Presse

Plusieurs partis politiques plaident pour l'émergence d'une "Algérie nouvelle"




Plusieurs partis politiques plaident pour l'émergence d'une
Le deuxième jour de la campagne pour les élections législatives a été marqué lundi par des thèmes diversifiés, selon l'intérêt jugé porteur par chaque parti politique, mais qui ont convergé sur la perspective d'une "Algérie nouvelle" au lendemain du scrutin du 10 mai prochain.
A Constantine, le secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), M. Noureddine Bahbouh, qui a centré son discours de campagne sur la "refonte" de l'éducation nationale et de l'université qui ont, selon lui, besoin d'un diagnostic sérieux", a proposé une "Algérie de la refondation", axée sur de "nouveaux programmes , "de nouvelles réformes" et une justice sociale pour tous".
En cas de victoire aux législatives, les députés de ce parti devront défendre le projet d'une reconfiguration institutionnelle, fondée sur une réelle séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et mettre un terme à "l'anarchie du marché", a-t-il indiqué.
De son côté, à Mostaganem, le secrétaire général du Mouvement de l'entente nationale (MEN), M. Ali Boukhazna, s'est focalisé sur la question du choix du futur député pour garantir la construction d'un nouveau processus national pour les cinquante prochaines années".
Il a ainsi appelé à un mouvement fédérateur afin de privilégier la voie de la fraternité, de la tolérance, de la construction pour assurer la cohésion nationale", contre les prédateurs de l'Algérie".
Pour le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, animant un meeting électoral à El-Bayadh, son parti politique n'est pas venu juste pour faire de l'opposition mais entend continuer la bataille de l'édification et de la construction, à travers sa participation aux différentes réalisations de l'Algérie .
Il est du droit du citoyen de demander davantage et du politicien d'appeler à la continuité , a-t-il dit, soulignant l'engagement de son parti à accélérer la concrétisation du programme quinquennal de développement.
M. Ouyahia a en outre exprimé le souhait de faire du cinquantenaire de l'indépendance une fête nationale de construction d'une l'Algérie de la stabilité, de l'union et de la prospérité .
L'enjeu de ces législatives préfigurant une Algérie de renouveau a également habillé le discours de campagne de la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), Mme Chalabia Mahdjoubi, qui a, depuis Ain Beida (Oum El Bouaghi), mis en garde contre l'interférence de l'argent dans les affaires politiques et contre "l'achat des consciences".
Estimant que l'actuel gouvernement a "failli sur tous les plans et n'a pas répondu aux aspirations populaires", elle a appelé à une forte participation au scrutin pour la constitution d'une assemblée nationale démocratique, plurielle et composée de compétence et de cadres (à) qui sauront légiférer".
A ses yeux, la résolution des problèmes socio-économiques, ainsi que ceux liés au logement et au chômage "ne pourra s'opérer qu'avec l'arrivée au pouvoir de jeunes compétences, capables de servir avec honnêteté et intégrité au sein des institutions de l'Etat".
A Laghouat, le président du Mouvement des nationalistes libres (MNL), M. Abdelaziz Ghermoul, a plaidé pour un changement "profond et pacifique" mené par les Algériens eux-mêmes et "non imposé de l'extérieur".
Il a précisé qu'il s'agira d'un changement "radical" du système politique et des mécanismes de gestion des affaires du pays, articulé autour de la question des libertés individuelles et collectives, de la répartition "équitable" de la richesse entre les régions du pays et de l'égalité des chances pour tous.
"Nous avons pris l'engagement de lancer une nouvelle génération, intellectuelle et consciente des responsabilités à assumer en se mettant au service de l'Algérie , a-t-il assuré.
La perspective de cette "Algérie nouvelle" a été soutenue à Mohamadia (Mascara) par la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, qui a assimilé les élections du 10 mai prochain à "un tournant décisif pour faire barrage à toutes les convoitises et faire échec à tous les desseins".
La responsable du PT a fait part de sa préférence pour un régime parlementaire "afin de contrôler le gouvernement", soulignant la nécessité de défendre la nation "contre le désordre économique, le désespoir et pour faire échec aux manoeuvres étrangères".
Pour elle, il est temps de renforcer le front interne et de régler toutes les "questions politiques en suspens", estimant que les conditions sont réunies pour instituer une démocratie réelle.


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