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Planète - AUTEUR D’UNE BONNE PRESTATION CONTRE L’ESPAGNE: Le Maroc n’a pas démérité



Planète - AUTEUR D’UNE BONNE PRESTATION CONTRE L’ESPAGNE: Le Maroc n’a pas démérité


Le Maroc a réalisé un parcours honorable malgré une dernière place occupée à la fin de la phase de poules.

Le Maroc est éliminé depuis la deuxième journée des matches de la Coupe du monde 2018. Ceci dit, il faut reconnaître que les Lions de l’Atlas n’ont pas démérité. Versé dans un groupe très relevé avec la présence du champion d’Europe en titre, le Portugal, un champion du monde, l’Espagne, et une redoutable équipe iranienne, le Maroc a réalisé un parcours honorable malgré une dernière place occupée à la fin de la phase de poules. Les hommes d’Hervé Renard auront certainement beaucoup de regrets lorsqu’ils suivront le Mondial sur le petit écran. Il y avait de la place (très facilement même) pour une qualification au prochain tour. Cependant, la défaite face à l’Iran lors de la première journée fut un virage décisif et a complètement chamboulé les objectifs de l’équipe.

Il est clair que la Maroc n’avait pas le droit de perdre face à l’Iran pour espérer continuer l’aventure. Face au Portugal, tous les observateurs sont catégoriques à dire que le Maroc méritait un meilleur sort. On a reproché à l’arbitre de la rencontre, l’Américain (tiens, tiens !) Mark Geiger, plusieurs fautes non sifflées en faveur des Marocains. D’ailleurs, en conférence de presse d’après-match, Hervé Renard était très remonté contre l’arbitrage, estimant que le but encaissé était entaché d’une faute de Pepe au premier poteau. Une main de ce même Pepe à l’intérieur de la surface de réparation n’a pas été signalée par la VAR ou encore un penalty flagrant suite à une faute sur Boutaïb. Pis encore. L’assistance vidéo de l’arbitre (VAR) a été très contestée au point où la Fifa aurait ouvert une enquête après la rencontre, selon le journal britannique The Sun. Il y aurait dysfonctionnements technologiques de la VAR suite à des interférences des systèmes d’alarme contre les incendies, ce qui a grandement lésé les Lions de l’Atlas dans certaines actions de jeu. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la technologie remet ça lors de la troisième rencontre face à l’Espagne, disputée lundi dans la soirée. Menant au score (2-1) dans le temps additionnel, l’Espagne a égalisé sur corner par l’intermédiaire d’Iago Aspas. La VAR a axé son intervention dans la confirmation si l’attaquant du Celta Vigo était en position de hors-jeu ou non, mais le problème était tout autre.

En effet, le litige résidait dans l’action, qui avait provoqué le corner. Il fallait, d’abord, confirmer si le ballon a complètement franchi la ligne avant la remise en jeu (le ballon a effectivement entièrement franchi la ligne). Et puis, c’est le côté d’où a été tiré le corner qui est en débat. Ne voulant pas perdre la moindre minute, les joueurs espagnols se sont empressés de jouer la remise en jeu du côté gauche, alors que le ballon était sorti du côté droit. Et la suite on la connaît puisque la Roja avait égalisé sur l’action. Les règlements de la VAR n’autorisent l’intervention que dans quatre cas de figure: la validité d’un but, un pénalty, un carton rouge ou l’identification d’un joueur fautif. Ainsi, le Maroc est victime une nouvelle fois de la technologie et avec ce qui s’est passé dans ce match, les responsables de la Fifa vont devoir revoir certains textes.

Malik A.
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