Algérie - Revue de Presse


Activité halieutique Plus de 30 milliards de dinars en 2003 Le département de la pêche va se doter d?un instrument de financement pour gérer les fonds à allouer à ce secteur, a annoncé hier le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune lors d?un point de presse. Le ministre, qui s?exprimait en marge d?une réunion d?évaluation trimestrielle, a indiqué qu?un bureau d?étude est en train d?étudier la question pour déterminer les prérogatives de cette structure. Pour ce faire, le bureau d?études en charge de ce dossier est en contact avec la Banque d?Algérie. Cette étude en cours devrait être finalisée à la fin du mois courant, a indiqué le premier responsable du département de la pêche. Smaïl Mimoune a d?ores et déjà souligné que cette structure permettra d?insuffler une nouvelle dynamique dans l?octroi des crédits, et ce, en facilitant la procédure aux bénéficiaires. Les professionnels se plaignent actuellement des difficultés qu?ils rencontrent pour bénéficier d?un crédit pour le financement de projets d?investissements. « Plus de 30 milliards de dinars circulent entre producteurs et clients, sans parler des activités connexes », a précisé le conférencier pour justifier la nécessité de mettre en place un cadre organisationnel pour gérer le budget du secteur. Pour ce qui est du plan de développement des activités de la pêche, le ministre a annoncé que dans le cadre de l?application de la carte de formation établie par son département et adoptée par le conseil du gouvernement, le département des Finances a donné son agrément pour inscrire un projet de réhabilitation et d?aménagement des écoles de pêche dans la prochaine loi de finances. Les écoles de Béni Saf, Oran, Cherchell, El Kala, et l?ITPA d?Alger feront partie du lot des établissements de formation spécialisées qui seront rénovés. Sur le même registre, et dans le cadre de la coopération avec le Japon, des écoles bénéficieront d?équipements issus de ce pays. Le ministre a rappelé qu?une convention a été signée avec le ministère des Transports pour la formation, notamment à l?ISM de Bou Smail, d?un personnel de navigation qualifié pour l?encadrement de la flottille. Une autre convention a été signée avec le ministère de l?Enseignement supérieur pour l?ouverture d?une filière en aquaculture saharienne à l?université de Ouargla et la formation à l?Ecole nationale vétérinaire (ENV) de vétérinaires spécialisés dans le domaine de la pêche. Smaïl Mimoune a insisté sur l?importance de cette dernière convention car, expliquera-t-il, avec l?adhésion de l?Algérie à l?Organisation mondiale du commerce (OMC), la production nationale sera obligée de se conformer aux normes internationales. Il y va aussi de la santé des consommateurs, a-t-il ajouté. Il ne suffit donc pas d?augmenter la production à laquelle il faut allier la qualité. Une production qui reste en deçà des potentialités que recèlent les eaux sous juridiction nationale, a souligné encore le ministre. Une situation qui s?explique par le manque de moyens. Le ministère a estimé à 2000 unités les besoins en matière de bâteaux pour arriver à réaliser les objectifs du secteur et exploiter les ressources à bon escient.



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