Algérie - Recherche scientifique

Oran, 7EME CONGRES DE LA SOCIETE ALGERIENNE DE CHIMIE, Les chercheurs font le point


Le professeur Souad Bendjaballah, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, a présidé hier au campus Mourad Taleb de l’université d’Oran à la cérémonie d’ouverture du 7ème congrès de la Société algérienne de chimie (SAC). Organisé par les universités d’Oran, Ibn Badis de Mostaganem, des sciences et de la technologie d’Oran, Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen, l’université Hassiba Ben Bouali de Chlef, l’ENSET d’Oran, l’Agence nationale pour la recherche en santé et la Société algérienne de chimie, ce 7ème congrès sera l’occasion pour la communauté universitaire de faire le point sur la situation de l’Université en général et de la recherche scientifique dans les domaines de la chimie.

La ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique a insisté sur la nécessité de dissocier l’économique du scientifique. «L’Université doit jouir de son autonomie. Le savant se doit de dire la vérité, de même pour le politique qui doit écouter le savant.

Nous avons les capacités, nous avons les compétences. Il nous reste à savoir comment capitaliser tout cela pour aller vers la mondialisation», a-telle indiqué. Plusieurs thèmes dans des domaines variés seront traités lors de communications orales programmées durant ces trois jours. Après la cérémonie d’ouverture, des conférences plénières étaient au programme à l’auditorium «Talahite Bakhlouf».

Le professeur Chamseddine Chitour de l’Ecole polytechnique d’El-Harrach a dressé un tableau sur le système éducatif depuis l’époque turque jusqu’à nos jours avec des points de repère: la période coloniale avec la destruction de structures éducatives, l’avènement de l’indépendance en 1962 avec un effort quantitatif pour prendre en charge les besoins de l’école axée sur la massification jusqu’à ce jour avec une vision de l’école du 3ème millénaire. L’Université compte actuellement 850.000 étudiants, 28.000 enseignants, 2.000 professeurs, 50.000 travailleurs, 43 établissements universitaires, 600 laboratoires de recherche. «L’aspect qualitatif existe, dira l’orateur, mais nous ne pouvons continuer à former des chômeurs potentiels. Il faut qu’on se mette au diapason avec les autres nations en formant utile, compte tenu de la mondialisation qu’on ne peut pas éviter».




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