Algérie - A la une

Démission collective des médecins de l'EPH d'El Ouinet à TébessaPas moins de 10 médecins, entre généralistes et spécialistes, exerçant à l'établissement public hospitalier (EPH) d'El Ouinet, 65 km de Tébessa, ont présenté hier leur démission collective. Dans une lettre adressée au directeur de la santé, de la population de la wilaya, accompagnée de la liste complète des médecins démissionnaires, ces derniers déplorent «la situation catastrophique» que connaît cet hôpital, surtout après y avoir ouvert un service pour recevoir les malades atteints du coronavirus. Avec plus de 200 contaminés de la Covid-19, la wilaya de Tébessa a enregistré un rebond de la courbe épidémiologique à telle enseigne que le centre de référence de Bekkaria, abrité à l'hôpital de Bouguerra Boulaares, n'est plus en mesure d'accueillir davantage de nouveaux malades.
Arrestations pour vente de psychotropes à Souk Ahras
Dans des opérations récentes, les éléments de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) et ceux de la BMPJ (Brigade mobile de la police Judiciaire) ont réussi à mettre hors d'état de nuire quatre dealers âgés entre 20 et 30 ans qui sévissaient dans des quartiers différents de la ville de Souk Ahras. Présentés devant le parquet, les quatre mis en cause ont été condamnés pour vente de produits pharmaceutiques sans autorisation, refus d'obtempérer à un ordre des représentants d'un corps de sécurité et outrage pour l'un des inculpés, selon une synthèse de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Une semaine auparavant, un trentenaire a été arrêté par les enquêteurs du 5e arrondissement de la Sûreté urbaine au moment où il proposait à des adolescents des médicaments à effets euphorisants. Il a été écroué sur la base d'un dossier judiciaire. A Sedrata, 5 autres dealers ont été pris en flagrant délit de recel et de vente de psychotropes à l'intérieur d'un local à usage commercial. L'affaire traitée par les services territorialement compétents a abouti à des condamnations de prison ferme à l'encontre de quatre éléments parmi eux au moment où une amende a été infligée à leur cinquième acolyte.
Sept malades de Covid-19 périssent dans l'incendie d'un hôpital en Alexandrie
Sept patients malades du nouveau coronavirus ont péri par asphyxie dans l'incendie d'un hôpital privé en Alexandrie (nord de l'Egypte), a indiqué hier une source sécuritaire. Le feu s'est déclaré à l'hôpital Badraoui dans l'est de la ville côtière, faisant sept victimes parmi les patients et sept blessés dont des patients et des personnels soignants, selon la même source citée par des médias. L'incendie, qui a démarré à la suite d'un court-circuit dans le système de climatisation de l'établissement, a depuis été maîtrisé, a-t-elle ajouté. Une enquête a été ouverte par le parquet local. Depuis fin mai, les autorités égyptiennes rapportent chaque jour plus de 1000 nouvelles infections au nouveau coronavirus. Au total, plus de 65 000 cas de contamination avec près de 2800 décès ont été confirmés.
34 arrestations en Espagne pour trafic de déchets vers l'Afrique
Trente-quatre personnes ont été arrêtées en Espagne dans le cadre d'une enquête sur l'exportation illégale vers le Nigeria et sept autres pays d'Afrique de 2500 tonnes de déchets d'appareils électriques et électroniques dangereux, a annoncé lundi la Garde civile. Menée en collaboration avec l'agence européenne de police Europol, l'enquête a établi qu'entre 2018 et 2019, 138 transferts illégaux de déchets dangereux avaient été effectués de Tenerife vers des pays africains : Sénégal, Ghana, Gambie, Togo, Bénin, Guinée Conakry, Sierra Leone et, surtout, Nigeria. Les suspects, pour la plupart de nationalité ou d'origine africaine, ont été arrêtés à Tenerife et Grande Canarie, deux îles de l'archipel espagnol des Canaries, dans l'Océan atlantique, a précisé la Garde civile dans un communiqué. Le réseau chargeait dans des conteneurs maritimes une multitude de produits d'occasion ? véhicules à moteur, pièces de rechange, articles ménagers et appareils électriques et électroniques usagés ? obtenus auprès de particuliers ou d'entreprises qui s'en débarrassaient parce qu'ils étaient obsolètes ou inutilisables. Une Italienne âgée de 62 ans était chargée de transmettre les documents nécessaires à la douane, en falsifiant les certificats pour faire croire que ces appareils fonctionnaient parfaitement, selon le communiqué. Or, ces déchets d'appareils électriques et électroniques contiennent des substances dangereuses pour l'environnement et nocives pour la santé humaine s'ils ne sont pas traités correctement. Dans son communiqué, la Garde civile relève que sur le continent africain, ces déchets «sont souvent traités par des enfants, sans aucune protection, qui manipulent les appareils à mains nues pour en extraire principalement de l'aluminium et du cuivre».


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