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Gare au relâchement face au coronavirus !
Malgré les divers moyens de sensibilisation, les citoyens de Saïda, qui, dans un premier temps, ont appliqué à la règle les consignes de distanciation sociale, ont vite fait preuve de relâchement total. Comme si le coronavirus n'existait pas, et que la pandémie était derrière nous, la population, dans sa majorité, ne respecte plus, ou si peu, le protocole sanitaire, notamment le port de la bavette et la distanciation sociale. Pour Abdelkrim, retraité du secteur de l'éducation, rencontré au marché couvert, l'une des rares personnes portant une bavette, questionné à ce propos, dira : «J'ai essayé de respecter les consignes et j'ai eu des problèmes avec les amis, la famille et d'autres connaissances. Ils veulent coûte que coûte te serrer la main et t'embrasser, et quand tu refuses, ils le prennent mal et te regardent de travers». Les bavettes et mesures de distanciations ne sont exigées que dans certaines administrations, dans les cafés, restaurants, coiffeurs. Par contre, dans les marchés, les règles ne sont pas respectées. Nous avons interrogé Ahmed, gardien dans une administration, et à peine a-t-il entendu le mot corona, il s'est aussitôt lamenté, évoquant des contraintes financières. «Que voulez-vous que je vous dise ' Je touche 15 000 DA par mois et j'ai 5 gosses. Je ne peux pas me permettre d'acheter les bavettes pour moi et pour ma famille régulièrement. Honnêtement, j'utilise une seule bavette depuis trois semaines, je la lave de temps en temps».
Affrontement sanglant entre deux bandes
Les éléments de la quatrième sûreté urbaine de la wilaya de Saïda ont arrêté cinq individus habitués à commettre des actes de violence, dont l'âge varie entre 15 et 32 ans. Les mis en cause sont impliqués pour constitution de bandes de quartier, usant d'armes blanches pour terroriser la population. Il s'agit de deux bandes rivales du même quartier, à savoir de Salem 2 (Saïda), qui ont commis à une heure tardive un tapage nocturne et une rixe. Les riverains, exténués et craignant le pire, ont fait appel aux services de sécurité. La police est alors intervenue, les mis en cause arrêtés ont été orientés d'abord vers le médecin légiste qui a établi des rapports médicaux , puis présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Saida. Deux des 5 personnes impliquées ont été placées sous mandat de dépôt, les autres mis en cause ont été condamnés à un an de prison ferme.
Une homonymie pénalise un demandeur d'un logement social
Une personne, née exactement le même jour, la même année, le même mois et qui porte le même nom et prénom que vous risque de vous causer des problèmes. C'est ce qui est arrivé à Khaldi Mohamed, un père de famille né le 2 décembre 1980.
Après avoir déposé, à Saïda en 2010, un dossier afin de bénéficier d'un logement social, il a essuyé un rejet en 2015, 2018 et 2020. Un refus catégorique pour le motif suivant : «l'intéressé a d'ores et déjà bénéficié d'un prêt Ansej».
Il a présenté selon ses propos un recours en 2018 et 2020 avec un écrit de l'Ansej justifiant qu'il n'a jamais bénéficié de prêt, mais rien n'a été pris en compte et Khaldi Mohamed endure le calvaire et toutes ses réclamations sont demeurées vaines alors que l'autre Khaldi Mohamed, son homonyme, a, lui effectivement obtenu un prêt Ansej. S. A.
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