Algérie - Revue de Presse


Djelama :Un conglomérat de malvie et de désespoir Vivre en ces temps de décadence sociale et de récession économique à Djelama, une petite bourgade distante de 5 km au nord de Zeghaïa, sa commune mère, est un supplice moral pour sa population qui dépasse les 2000 habitants. Il ne fait pas bon vivre, en effet, dans cette localité située sur les berges de Oued El Kebir (2e affluent du barrage Beni Haroun après Oued Rhumel) qui la longe dans sa partie nord, puisque les riverains « restants » n?ont pour seule occupation que la fréquentation du seul café du douar, et un autre estaminet de très moindre envergure. Devenu par la force des choses un sport national, le désoeuvrement a fini par mettre les habitants devant l?unique alternative d?improviser, chaque jour que Dieu fait, d?interminables rencontres en ces lieux pour « monter et démonter » le monde et discuter des choses de la vie courante. Riverains « restants », dans la mesure où face à l?absence de perspectives réelles et des horizons qui s?éloignent de plus en plus, des dizaines de citoyens ont pris leurs cliques et leurs claques pour aller s?établir ailleurs et quêter un brin de pitance sous des latitudes plus clémentes. Des sources locales nous ont affirmé que nombreux sont les jeunes qui ont mis le cap sur les grandes villes, telles Annaba, Oran et Alger, dans l?espoir de dégoter un job aussi précaire soit-il. Les axes routiers reliant Djelama au chef-lieu de commune et les municipalités limitrophes, sont dans un état déplorable, relève-t-on, alors que les équipements culturels et de loisirs sont quasi inexistants dans ce village perdu, qui ne dispose pour l?heure que d?une seule école primaire. L?on nous raconte qu?autrefois, pour s?attirer la baraka et la bénédiction de Sidi Amar, un saint de la région, les villageois organisaient, chaque printemps, une « zerda » aux visiteurs, aux pauvres et aux nécessiteux dans la zaouïa, située non loin du village. Le temps aidant à la consomption de toute chose, cet espace de convivialité rassembleur a été livré à l?abandon total à partir des années 1990, et n?est désormais que décombres et ruines, comme pour bien illustrer la précarité sociale et le désarroi qui s?acharnent sur cette bourgade enclavée. Après le limogeage du P/APC de Ferdjioua : Fronde parmi les élus de Grarem Gouga La motion de retrait de confiance au P/APC de Ferdjioua, Abdelhak Bouzerara, d?obédience Islah, lancée le 10 juillet dernier et entérinée par huit membres du conseil communal sur les onze, a, paradoxalement, provoqué une onde de choc parmi les élus de l?APC de Grarem Gouga, qui tirent à boulets rouges sur l?administration l?accusant de « partialité et de ségrégation ». Sinon, comment ne pas expliquer par « le deux poids deux mesures », l?attitude de l?autorité de la wilaya, qui a été si prompte à entériner la décision de limogeage du maire de Ferdjioua et fermé l?oeil sur le maire de grarem, pourtant, ce dernier, en l?occurence rachid meghzeli, à fait l?objet de deux motions de retrait de confiance signées par 8 des 11 élus, introduites en mars dernier conformément à l?article 55 du code communal. Pour rappel, dans un communiqué en notre possession (daté de mars 2007), les opposants au maire de Grarem avaient brandi la menace ferme de gel total et de blocage de leurs activités, sans pour autant infléchir la position de la tutelle de la wilaya, alors que celle-ci a opposé une fin de non-recevoir à leurs doléances.



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