Algérie - Revue de Presse

NOUVELLE STRATÉGIE DE COMMUNICATION DE LA DGSN



Rien n?a changé deux années après C?est un travail de longue haleine. Il nous faut travailler davantage pour prétendre changer les mentalités et mieux gérer nos relations avec les citoyens et les gens de la presse. Pour atteindre ces objectifs et beaucoup d?autres, la DGSN a mis en pratique, depuis deux années, la nouvelle stratégie de communication. Il y a déjà des améliorations dans ce sens », a indiqué Mme Allalou lors d?une conférence débat organisée au siège de la direction de wilaya, ce jeudi 1er mars. Cette stratégie se veut être un véritable plan Orsec pour un meilleur accueil, une bonne communication et une compréhension de la police au contact du citoyen. Ces deux dernières années, des directives ont été transmises aux responsables des structures décentralisées de la sûreté urbaine pour cautionner la démarche. Des directives faisant appel à la mobilisation générale de tous les membres de la police quels que soient leurs grade, âge et niveau pour la réussite de cette stratégie. C?est justement dans ce cadre qu?ont été organisées des portes ouvertes des structures de la police. Même les gens de la presse avaient été invités à participer à des opérations préventives menées dans des quartiers et cités chauds. Hebdomadairement, les rédactions de journaux étaient destinataires de statistiques faisant état des activités des différents services et brigades de police. Parallèlement, des postes de police de proximité ont été crées et les moyens mobiles d?intervention renforcés. Mais est-ce qu?il y a des améliorations pour autant dans les relations police-citoyen et police-presse ? « Le 16 janvier dernier, mon domicile à la cité du 8 Mars a été visité. Nous avons localisé un des auteurs. Nous nous sommes présentés à 17 h au commissariat compétent pour une intervention. Le préposé à l?accueil nous a orientés vers le commissariat central où l?on nous a dit que c?est au commissariat où la plainte a été déposée qu?il fallait adresser. Finalement ni l?un ni l?autre n?est intervenu », a affirmé le couple Saïri Samir, victime d?un vol par effraction. C?est une autre forme d?absence totale de communication qu?a vécue Benmerah Amar de la wilaya de El Tarf. « Un animateur du marché parallèle de la devise, à qui je m?étais adressé, s?était enfui avec mes 40 euros. Je me suis adressé au commissariat de police situé à une dizaine de mètres du lieu où mon voleur et ses comparses, des millions de devises en mains, activaient sous les yeux des ces mêmes policiers. Non seulement ils n?ont pas voulu intervenir, mais c?est moi qui ai été poursuivi pour trafic de devises pour 40 petits euros », a-t-il expliqué dans sa lettre ouverte adressée au président de la République. Ces deux témoignages, comme le refus total des responsables de commissariat de communiquer avec les représentants de la presse, la transmission de froides statistiques n?offrant que des chiffres en guise d?information, sont révélateurs que à Annaba, on est loin, très loin même des dispositions de cette nouvelle stratégie de communication.
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