Algérie - A la une

Même pour tourner un film, les jeunes ne veulent pas voir des drapeaux français



La musique des deux films est l'?uvre d'Armand Amar.Dans le film sorti en 2012, Ce que le jour doit à la nuit d'Alexandre Arcady, d'après le roman éponyme de Yasmina Khadra, l'histoire se déroule, principalement, dans la petite ville de Rio Salado, près de la ville de Aïn-Témouchent, dans l'Ouest algérien et dont le nom espagnol veut dire «la rivière salée».
L'histoire dans Héliopolis, le nouveau film de Djaffar Gacem, se déroule dans la petite ville d'Héliopolis, près de Guelma, dans l'Est algérien. Mais le film a été tourné principalement à El Maleh, la petite ville qui portait le nom de Rio Salado et qui devait normalement être rebaptisée «El Oued El Maleh», la traduction en arabe de «la rivière salée».
Pour les besoins du tournage de ce drame historique se déroulant durant la colonisation française, tout comme Ce que le jour doit à la nuit, il fallait hisser des drapeaux français au-dessus de certains établissements. Mais des habitants de la petite ville ont protesté en masse. Ce ne sont pas les personnes âgées ou les anciens moudjahidine qui ont refusé de revoir des drapeaux français à El Maleh. Ce sont les jeunes !
Le film Ce que le jour doit à la nuit comporte une scène culte : le drapeau français jeté par terre du haut de la mairie de Rio Salado, le 5 juillet 1962, et remplacé par le drapeau algérien.
K. B.
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