Algérie - Cheikh Bouamama

M. Abdelaziz BELKHADEM préside à Nâama les festivités du 125ème anniversaire du début de la résistance de Cheikh BOUAMAMA



M. Abdelaziz BELKHADEM préside à Nâama les festivités du 125ème anniversaire du début de la résistance de Cheikh BOUAMAMA

M. Abdelaziz BELKHADEM, Ministre d'Etat, Représentant personnel du Chef de l'Etat, a présidé jeudi 27 avril 2006 à Nâama les cérémonies commémoratives du 125ème anniversaire du début de la résistance de Cheikh BOUAMAMA.

A cette occasion, M. BELKHADEM a rappelé "l'importance et la nécessité d'entreprendre des recherches sur les figures de la résistance populaire et de notre riche patrimoine séculaire fait de révolutions et de luttes contre le colonialisme afin de comprendre comment le peuple algérien a puisé sa force pour rester vaillant, défendre son identité et recouvrer son indépendance nationale".

Les manifestations auxquelles ont assisté le représentant du ministre des moudjahidine, M. Abdelaziz BENACHENHOU, le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), M. Tayeb HOUARI, les walis de Saïda et de Bechar ainsi qu'un nombre important de moudjahidine et de personnalités, ont été marquées par l'organisation au musée de la wilaya, d'une conférence historique intitulée "le moudjahid du Fiqh soufi, Cheikh BOUAMAMA".

Les invités et les participants ont visité des sites historiques, à l'instar de la zaouïa de "Cheikh BOUAMAMA", "Moghrar Tahtani (le Bas Moghrar)" et l'antique palais, avant de rencontrer les descendants du Chef de la révolution des "Ouled Sidi cheikh". Ces derniers ont appelé à valoriser la patrimoine matériel et documentaire légué par le Cheikh et à analyser le contenu du traité de "Lalla MAGHNIA" pour comprendre ses subtilités, à redynamiser l'action de sa zaouïa et de la fondation qui porte son nom et à étudier ses manuscrits et son testament pour y puiser l'essence de sa pensée.

Les conférences, données à l'occasion de cette conférence historique, ont toutes insisté sur la portée de ces manifestations qui permettent de porter un éclairage sur l’oeuvre de cet homme qui a résisté 22 ans durant, au colonialisme oppresseur en s'appuyant sur le peuple, la loyauté des tribus et sur les fidèles de sa zaouïa.

Dans son intervention, le représentant du ministre des moudjahidine a indiqué que ces haltes sont un gage de fidélité aux hommes de la trempe de Cheikh BOUAMAMA qui a résisté à l'entreprise d’acculturation du peuple et aux tentatives de le déposséder de son identité en le maintenant sous le joug colonial pendant un siècle et demi. "Ces haltes nous permettent de puiser et de comprendre l'essence du patriotisme pour la transmettre aux générations futures" a-t-il indiqué.

Pour sa part, le secrétaire général de l'ONEC, après avoir évoqué la résistance spirituelle et militaire de Cheikh BOUAMAMA, a indiqué que l'Algérie, dirigée aujourd’hui par un moudjahid artisan de la réconciliation nationale pour effacer les stigmates d'une tragédie nationale, est fière de tous ses chouhada qui ont versé un lourd tribut pour l’indépendance du pays.

Les contributions apportées à l'occasion ont mis en évidence la nécessité d'un retour aux sacrifices des aïeux, depuis la chute de l’Andalousie, pour construire l'avenir.

Le Dr TAIBI Mohamed de l'université d'Oran, a affirmé dans une communication que l’oeuvre de résistance de Cheikh BOUAMAMA s'inspire de l'authenticité du peuple algérien connu pour avoir résisté à tous les envahisseurs. L’universitaire d’Oran a souligné que "la région a connu des hommes qui ont oeuvré pour que l'identité de ce peuple ne se perde pas à l'instar de Sidi Mohamed BOUSMAHA, Sidi Ahmed BENYOUCEF, enterré à Miliana, et Lalla SEFIA".

Le même conférencier a indiqué que l'Emir ABDELKADER s'était appuyé sur la légalité pour obtenir la "Moubayâa" alors que Cheikh BOUAMAMA a recouru, quant à lui, à la voie classique et spirituelle du Djihad pour combattre l'occupant. " La résistance de BOUAMAMA s'est opposée à une oeuvre d'acculturation qui a voulu phagocyter la société en préfabriquant un conglomérat dénué d'identité pour remplacer un peuple authentique.

Les débats qui avaient suivi les différentes conférences ont mis en exergue les tentatives de la France de séparer le peuple de ses fondements comme la campagne d'interdiction du "Haïk" et de la "Mlaya" en 1930, des tentatives qu'avaient prédit Cheikh BOUAMAMA en appelant, dans son testament, à s'opposer aux visées du colonisateur de déposséder le peuple de ses fondements, de son essence et son identité.

La résistance de Cheikh BOUAMAMA est marquée par plusieurs victoires contre le corps expéditionnaire français. Le 19 mai 1881, plus de 5000 soldats occupants ont été défaits par les moudjahidine, menés par Cheikh BOUAMAMA qui avait pu récupérer, à l'issue de la bataille, plus de 1.000 pièces de fusils " Chasseau", un fleuron de l'industrie militaire française pouvant atteindre des cibles à 2 km. Cette victoire avait permis d'étendre la zone de résistance jusqu'à "Ain Ziad" à Sougueur, dans la région de Tiaret, note-t-on.




c'est un bon article qui fait bien parlé dans le monde entier. Cheikh Sidi Slimane Bousmaha dit Bouamama est un homme qui est très important dans l'Histoire de Notre Pays l'Algérie. Vive L'Algerie.
bousmaha - retraité - paris
29/11/2008 - 2260

Commentaires

j'aimerais connaitre mes origine pouver vous me renseigner . je porte le meme nom , est-ce un de mes ancetre ?
ould-bouamama yamina - aucune lyceenne - meze
22/04/2008 - 1201

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