Algérie - Revue de Presse


Près de 2,5 millions d?hectares traités Le ministre de l?Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat, a lancé un appel, avant-hier, pour « une mobilisation plus marquée » des collectivités locales et des populations dans la lutte contre le fléau dévastateur, en l?occurrence le criquet pèlerin. Intervenant en marge de la journée sur les risques majeurs, tenue jeudi dernier à Alger, M. Barkat a rappelé « le plan d?urgence » de lutte contre l?invasion acridienne adopté, en février dernier, par le Conseil du gouvernement. Un plan décidé, faut-il le rappeler, après qu?il eut fait état d?infiltrations massives en direction des régions de Tindouf et Béchar des essaims venus du Maroc lequel a été infesté par les essaims venus de Mauritanie. Il reste que l?appel lancé par le ministre est motivé par la crainte de voir notre pays une nouvelle fois infesté, mais cette fois par les zones grégarigènes du sud du pays. Il est d?ailleurs recommandé d?intensifier dans ces zones les prospections et les traitements. Parlant du dispositif mis en place depuis février dernier, M. Barkat a indiqué que celui-ci a permis de traiter une superficie de 2 384 000 ha. Selon lui, les mesures urgentes complémentaires décidées au mois de juin ont permis d?améliorer sensiblement les capacités de traitement, passant ainsi de 20 000 ha/jour à 53 000 ha. Cependant, précise-t-il, la recrudescence de l?activité acridienne en région occidentale de l?Afrique exige au minimum deux années d?intenses efforts pour juguler ce fléau. Plus de mobilisation La prochaine phase automnale, a-t-il encore averti, sera caractérisée par une intense activité de reproduction au niveau des zones grégarigènes des pays du Sahel et de l?Extrême-Sud algérien. Cela aura ainsi pour conséquence des fortes probabilités de mouvements vers notre pays à partir du mois de novembre prochain. Un constat qui appelle alors plus de mobilisations par des prospections et le traitement de ces régions pour éviter leur infiltration vers les régions du nord du pays. Tenant du fait que la phase printanière 2005 sera « la phase à grand risque » pour notre pays particulièrement, il a été exigé la reconduction du dispositif actuel en adaptant la stratégie d?intervention en tenant en compte l?expérience capitalisée. Ainsi sont décidés la responsabilisation des walis pour l?encadrement du dispositif de lutte et le renforcement des capacités d?intervention par l?acquisition de matériels de traitement pour venir à bout de la recrudescence de ce fléau dévastateur.



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