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Les souscripteurs énumèrent une panoplie de problèmes


"Rien pour l'instant n'encourage à habiter ce quartier qui ne dispose pas des commodités indispensables à un cadre de vie décent", nous déclare Wael Laouar, président de l'association des souscripteurs, dont le nombre global avoisine les 3000.Les souscripteurs au programme de logements de la formule location-vente AADL 2, relatif à l'année 2013, au nombre de 2626, qui ont déjà payé la première tranche, relèvent de nombreux soucis, et ce, depuis le 1er novembre 2019, date de l'opération de remise des clés d'un quota de 400 logements implantés dans la zone ouest de la ville de Biskra, et dont une quarantaine seulement est occupée. "Rien pour l'instant n'encourage à habiter ce quartier ne disposant pas des commodités indispensables à un cadre de vie décent", nous déclare Wael Laouar, président de l'association des souscripteurs, dont le nombre global avoisine les 3000. Notre interlocuteur s'est lancé dans l'énumération d'une panoplie de problèmes qui demeurent jusqu'à l'heure actuelle non résolus, ce qui empêche l'exploitation desdits logements. "Une école primaire devant accueillir nos enfants est fermée depuis des mois.
Nous réclamons aussi une deuxième école, un collège et un lycée au bénéfice de ce quartier, ainsi que pour les 1800 logements qui sont actuellement en voie de construction, et dont une bonne partie sera réceptionnée, dit-on, avant la fin de l'année en cours. Cette nouvelle extension urbaine nécessite également l'aménagement d'un rond-point pour y faciliter l'accès, qui est toujours difficile. L'éclairage public et les trottoirs y font aussi défaut", souligne-t-il, en ajoutant que "le quartier des 400 logements ne dispose pas encore d'une ligne de transport urbain le desservant, à l'instar des principaux quartiers de la ville". M. Laouar évoque aussi le problème de "l'indisponibilité de camions-bennes de ramassage des déchets ménagers, surtout en cet été où toutes les nuisances refont surface, notamment la prolifération des bestioles nuisibles et des odeurs nauséabondes".
En matière d'infrastructures de base, les bénéficiaires de ces logements, par le biais de leur représentant, réclament "un stade de proximité Matico pour les enfants, un bureau de poste et la mise en place d'une structure de sûreté urbaine". La même personne tient, de surcroît, à attirer l'attention des responsables locaux sur le phénomène des chiens errants, déambulant entre les immeubles en toute liberté, au vu et au su de tout le monde. "À quand les services concernés nous débarrasseront-ils de ce phénomène, un des signes majeurs de la ruralisation de la ville '", s'interroge notre interlocuteur, tout en soulignant que "les préoccupations de la totalité des souscripteurs avaient déjà été portées à la connaissance des responsables et élus locaux, lors d'une réunion ayant eu lieu il y a des mois. Mais jusqu'à maintenant, rien n'a été fait".
H. BAHAMMA


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