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Les quartiers 1 000 et 216 logements nagent dans les eaux usées !


En toute impunité, les entrepreneurs ayant bénéficié de la réhabilitation des conduites des eaux usées de la cité 216 et de la cité Nasr (1 000 logements) situées toutes deux en plein centre-ville de M'sila, l'une à proximité de l'autre, la première au prolongement de la seconde, ont abandonné les travaux lancés depuis le début de la saison estivale.Cela, sans achever le raccordement des immeubles de la première cité, notamment des blocs 1, 2, 3 et 4, à la conduite principale.
Les caves se sont remplies à nouveau d'eau usée dégageant une odeur nauséabonde et devenant un lieu de prolifération des moustiques, obligeant les habitants à obstruer leurs fenêtres de peur d'être envahis par des insectes et des rats, malgré la chaleur, provoquant un vrai danger pour les petits enfants qui n'ont d'autres lieux pour se divertir et jouer que les espaces de ces cités.
On a appris, par ailleurs, d'une source bien informée, que cet entrepreneur a déjà signé ses papiers de fin des travaux et la remise du projet pour être payé !
Quant à la cité Nasr (1 000 logements), les travaux sont toujours en cours. Mais le plus grave est que ces immeubles construits en préfabriqué connaissent plusieurs ouvertures en bas des constructions. Les habitants de ces immeubles, se plaignant de l'écoulement des eaux usées, de l'odeur infecte et de la prolifération des moustiques qui ont trouvé un milieu favorable sans oublier la présence des chiens errants et des rats.
Tout cela, devant le silence des responsables, notamment de l'OPGI qui a dégagé sa responsabilité concernant la prise en charge de ces bâtiments.
Cela fait trente ans que ces immeubles n'ont pas été peints, les cages et les marches des escaliers, sans la moindre réhabilitation ni réfection ni éclairage public, etc.
Pourtant, ces locataires s'acquittent de leurs loyers et en cas de retard, ils sont rappelés à l'ordre immédiatement par le comptable de l'OPGI par le biais d'un huissier de justice.
Le plus grave, certains habitants ont procédé à des démolitions sans être dérangés ni rappelés à l'ordre.
Les habitants des deux cités qui ont déposé des courriers auprès des services concernés, en vain, réclament une intervention du premier responsable de l'exécutif de la wilaya pour régler leur situation qui a tant duré.
A. Laïdi
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