Les espaces et lieux de détente à l'abandon

Ils sont abandonnés à leur triste sort dans plusieurs communes de la wilaya.Pourtant réalisés à coups de milliards, ils n'ont pas été réaménagés. Dans un passé récent, les espaces et lieux de détente faisaient partie des points forts de la ville de Relizane, où de nombreux squares sont purement et simplement abandonnés à leur triste sort, au grand désarroi des habitants qui ne comprennent pas la situation qui se dégrade de jour en jour. Les responsables de la municipalité ont pourtant promis de réhabiliter ces lieux implantés dans différents quartiers de la ville. Cependant, les promesses ne sont toujours pas suivies d'effets. Cet oubli a accentué les malheurs des espaces, transformés pour certains en véritables dépotoirs et décharges. Le cas du square de la cité El-Intissar est un exemple édifiant.
En ces lieux situés au c?ur de l'agglomération, la situation est plus que déplorable. Les appels et cris de détresse des résidents qui sont disposés à prendre part à la réhabilitation de leur espace n'ont pas obtenu l'écho escompté. Le silence radio des responsables incommode les citoyens qui interpellent une fois de plus les chargés du dossier à la commune de Relizane qui ne manque pourtant pas de moyens : "La désolante situation de notre square, où nos enfants avaient pris l'habitude de jouer sous le regard des parents qui trouvaient du plaisir à rencontrer leurs voisins, n'offusque pas les responsables de la municipalité qui sont au courant.
Ces derniers qui se sont à maintes reprises engagés à prendre en charge ce problème n'ont toujours pas honoré leurs engagements. La remise en l'état du site, qui n'exige pourtant pas un gros budget, se fait désirer. On ne comprend pas le décalage entre le discours et la concrétisation sur le terrain. Ils parlent du bien-être et du cadre de vie du citoyen, mais la réalité est tout autre", révèlent, quelque peu désabusés, des citoyens de la cité susmentionnée qui attendent une réaction des services concernés. Il convient de préciser que les différents squares de la ville ne sont pas mieux lotis. Situé à quelques mètres du stade Zouggari-Tahar, l'espace de la cité sus-évoquée est l'autre exemple de la décrépitude du paysage de la ville de l'antique Mina. Tout ceci n'est-il pas "bizarre" comme le laisse entendre la cité éponyme '

E. Yacine