Algérie - A la une

Les éleveurs appelés à respecter les mesures prophylactiques



Depuis l'apparition des premiers foyers au mois de décembre dernier, la wilaya a perdu 5800 ovins et 1362 caprins en quelques semaines.Il est reconnu que la wilaya de Biskra est une des régions de l'Algérie où l'élevage ovin et la production de viande rouge constituent un pan essentiel de l'économie nationale. Selon les chiffres de la direction des services agricoles (DSA), elle compte plus de 1,1 million d'ovins, en majorité de la race dite Ouled Djellal, 5 000 bovins, dont 4 000 vaches laitières, 500 000 caprins et plus de 3 000 camelins, risquant d'être décimés par des épidémies qui se sont déclarées dernièrement.
La fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants (PPR) ont causé la perte de 5800 agneaux et de 1362 chevreaux ces dernières semaines. Cette perte a suscité la colère et l'inquiétude des éleveurs, qui ont réclamé l'intervention des pouvoirs publics.
Afin de parer à la situation et dès la réception de 250 000 doses de vaccin contre la PPR et de 15 000 autres contre la fièvre aphteuse, la DSA a lancé une campagne de vaccination mobilisant 88 vétérinaires privés et 36 du secteur public, chargés d'enrayer l'augmentation des taux de mortalité des bêtes.
Pour rappel, des éleveurs n'ont pas hésité à ramener les cadavres de leurs animaux morts pour les montrer aux responsables de la DSA. «Un acte fort dommageable du fait que le transport et le déplacement des ruminants sont interdits jusqu'à nouvel ordre. Le pic épidémique est passé et nous exhortons les éleveurs et maquignons à respecter les mesures prophylactiques et les recommandations des vétérinaires.
On nous fait un faux procès, en nous accusant de clientélisme et de passe-droits dans l'organisation de nos interventions qui sont périfocales aux zones infestées. Les vaccins sont efficaces pour les animaux sains. On enregistre une baisse des taux de mortalité. La situation est maîtrisable, du moment que les éleveurs et les maquignons observent nos recommandations.
Nous avons appris que des marchés aux bestiaux clandestins continuaient à se tenir çà et là et que des éleveurs avaient acheté des vaccins de contrebande. Je rappelle que le transport des bêtes est proscrit, sauf pour celles destinées à l'abattage sous le contrôle d'un vétérinaire. Nous poursuivons notre campagne de vaccination jusqu'à l'été et le retour des bêtes du nord. En application des arrêtés du wali, nous restons à la disposition des agriculteurs, éleveurs et commerçants pour leur apporter aide et soutien», a commenté Mohamed Bourahla, DSA de Biskra.
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