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Les citoyens de Toghza interpellent le wali




Selon les citoyens, les autorités locales n'ont pas tenu leurs engagements en ce qui concerne l'aménagement, l'AEP et les structures de santé.Les citoyens de Toghza (commune de Chorfa, est de Bouira) crient leur désarroi face à la détérioration qui affecte leur village. Selon les citoyens, les autorités locales n'ont pas tenu leurs engagements en ce qui concerne l'aménagement, l'AEP et les structures de santé.
Ainsi, dans une plateforme revendicative remise à Liberté, ces citoyens interpellent le chef de l'exécutif de wilaya sur leurs conditions de vie.
"Nous sommes encore et toujours contraints de nous approvisionner en eau par des citernes", écrivent-ils.
Avant de souligner que "les autorités locales s'étaient, pourtant, engagées à accélérer les travaux du raccordement au réseau d'eau potable via le barrage de Tilesdit".
Par ailleurs et selon les requérants, l'éclairage public est défaillant ou carrément inexistant dans certains endroits.
En effet, selon eux, dès la tombée de la nuit, leur village sombre dans l'obscurité totale, faute d'éclairage public.
"Certaines ruelles se retrouvent désertées par les habitants et se transforment en repaires pour brigands en tout genre", mentionnent-ils encore. Pour ce qui est des structures de santé, selon les signataires de cette requête, elles ne sont pas fonctionnelles. D'après nos interlocuteurs, leur bourgade dispose d'une structure de soins, mais elle ne répondrait pas aux besoins exprimés.
"Nous sommes obligés de nous déplacer au chef-lieu communal pour nous soigner", relèvent-ils encore. Ces villageois exigent également des autorités concernées la mise en place du transport scolaire.
"Nos enfants souffrent le martyre pour rejoindre leurs écoles. Ils sont obligés de se lever aux aurores et parcourir plus d'une dizaine de kilomètres à pied. C'est inadmissible ! Nous exigeons que nos enfants soient pris en charge." Enfin, selon leurs dires, plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités locales, en vain.
"On a interpellé le P/APC, à maintes reprises, mais ce dernier se dérobe, en prétextant que ces problèmes ne relèvent pas de ses prérogatives", concluent-ils.
R. B.

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