Algérie - A la une

Les caprices de la météo




Du jamais vu. Historique. Depuis vendredi, certaines régions d'Algérie ont subi des dégâts résultants de chutes importantes de températures, de pluies, d'orages, de grêles ayant provoqué des inondations, et des avaries pour les cultures agricoles au niveau des sols non protégées, et la perte des récoltes arboricoles comme l'abricot, très répandues dans la région de Batna.Les Algériens ont certainement remarqué la faiblesse de la production des nèfles cette année. Le temps pluvieux et enneigé du mois de mars, a favorisé la glaciation des bourgeons de beaucoup d'arbres fruitiers. Les déficits cette année seront importants en termes de production de pommes, de cerises, d'amandes, de poires, de pêches et d'abricots entre autres fruits caractéristiques à l'agriculture des montagnes. Les premiers chiffres sur l'importance des dégâts évoquent 40% des plantations agro sylvestres. La dévastation de la production de fruits aura certainement des retombées négatives sur les revenus des fellahs qui n'ont pas eu la prévoyance d'assurer leurs vergers contre les catastrophes naturelles auprès de la Caisse nationale des assurances agricoles. La seule satisfaction pour contrebalancer les pertes est venue du remplissage des barrages. Ces dernières 24 heures, ont fait enregistrer en moyenne plus de 60 mm de précipitations. Les sapeurs-pompiers ont dû intervenir dans plusieurs localités comme à Batna pour évacuer les eaux des habitations et des commerces dans les quartiers situés en contrebas de la ville. On signale comme à l'accoutumée des routes inondées, des communes embourbées. Les caprices bienveillants de la météo cette année ont surpris en apportant pour les uns leurs lots de déception, et pour les autres des appréciations favorables, ne serait-ce que par rapport aux faits de jeûner dans des conditions climatologiques clémentes, que d'aucun n'hésitent pas à classer comme miséricordieuses, en circonspection de la période qui est plutôt historiquement réservée à l'entame des grandes chaleurs et des premières escapades vers les plages. Les climatologues avaient prédits que le «mauvais temps» allait se prolonger jusqu'à la fin du mois d'avril au début du mois de févier 2018. Cette info sur les pronostics des scientifiques a été publiée par La Nouvelle République.
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