Algérie - Leïla Bekhti

Leila Bekhti : meilleur espoir féminin ! L’envol d’une carrière, consacré par les Césars 2011


Leila Bekhti : meilleur espoir féminin ! L’envol d’une carrière, consacré par les Césars 2011
Leila Bekhti consacrée meilleur espoir féminin au Césars 2011... Tout d’abord remarquée aux côtés de Vincent Cassel dans "Sheitan" en 2005 et de Roschdy Zem dans "Mauvaise foi", l’année 2009 marque un tournant dans sa carrière avec le film aux neufs Césars de Jacques Audiart : "Un prophète". L’envol se poursuit donc avec un César en 2011 pour son rôle dans "Tout ce qui brille".
L’émotion a été trop forte, et c’est une Leïla Bekhti toute chavirée qui a abordé les marches de la scène du Châtelet, où elle a d’abord perdu l’équilibre, se prenant les pieds dans sa longue robe de soirée... Toute l’assistance retenait son souffle, saisie d’inquiétude. Arrivée sur scène, l’actrice allait laisser libre cours à ses sentiments de joie, de fierté, de gratitude, laissant son naturel généreux et sincère prendre le dessus sur les conventions et le rituel de cette distribution des prix annuelle...

Qui est Leïla Bekhti ?

En 2010, Géraldine Nakache la repère pour jouer à ses côtés dans le film "Tout ce qui Brille". C’est la consécration ! le film est vu par plus de 1,4 millions de spectateurs. En 2011, Leïla Bekhti sera à l’affiche de la comédie musicale "Toi, moi et les autres", où elle joue, chante et danse au côté de Benjamin Sisksou, ancien candidat de La Nouvelle Star. Elle est aujourd’hui récompensée par le César du Meilleur Espoir Féminin pour son rôle dans le film "Tout ce qui brille".

Leïla est née le 6 mars 1984 à Issy-les-Moulineaux, département des Hauts de Seine... La ville où est aujourd’hui installé le siège de CANAL+ : est-ce un clin d’oeil du destin ? Elle est originaire de Sidi Bel Abbès, dans l’Ouest algérien. Elle obtient un baccalauréat littéraire avant de prendre des cours de théatre pendant six mois dans une école à Paris. Elle enchaîne les petits boulots pour payer ses cours et intègre par la suite l’école de Stéphane Gildas à Tolbiac, puis le cours de Bérengère Basty à l’Art’aire Studio.

C’est en 2005 qu’elle passe le casting pour le film de Kim Chapiron : "Sheitan". Elle y obtient le rôle de Yasmine. Le film, interdit aux moins de 16 ans, reste à l’affiche pendant treize semaines, réalisant près de 300 000 entrées. C’est grâce à ce film qu’elle est remarquée et que la même année elle interprète Leïla dans le téléfilm "Harkis", avec Smaïn dans le rôle de son père.

Elle décroche d’autres rôles et notamment celui de Zarka dans "Paris je t’aime", réalisé par Gruinder Chadha, et celui de Mounia dans "Mauvaise Foi", de Roschdy Zem. Mais en 2008 deux rôles vont lui permettre d’accroître sa visibilité : celui de la fille de Fellagah dans "L’Instinct de mort", de Jean-François Richet et surtout celui de Djamila dans le film "Un prophète" de Jacques Audiart. Elle continue parallèlement d’apparaître au petit écran dans les séries "Les tricheurs" avec Pascal Légitimus (2006-2009).

"Mes repères ce sont ma famille et mes amis d’enfance"

Leila Bekhti trouve son soutien au sein de sa famille et déclare dans le magazine Bledmag (édition du 11 au 20 février 2011) : "Je crois qu’avoir une famille aimante m’a considérablement aidée dans la vie. Quand j’entends ce qu’on raconte sur les quartiers sensibles, je ne reconnais pas du tout le monde que j’ai côtoyé. Pourtant, j’ai grandi dans une cité avec des parents immigrés d’Algérie".

Elle n’oublie pas d’où elle vient et précise aussi : "Plusieurs fois par an j’essaie d’aller passer quelques jours à Sidi Bel Abbes, le village de ma famille. Je parle arabe couramment et je suis fière de mes origines".

Elle n’accepte pas pour autant de jouer tout ce qu’on lui propose : "j’évite tous les rôles qui me paraissent trop caricaturaux".

Leila Bekhti incarne des rôles importants à la hauteur de sa personnalité. En Mars 2010 elle est nommée, aux côtés de Fabrice Luchini, ambassadrice du Printemps du Cinéma. En octobre 2010 elle entame le tournage de "La source des femmes", sous la direction de Radu Mihaileanu. Elle y incarne une jeune maghrébine, dans un petit village, qui lutte contre la corvée de l’eau. Sur les pas d’une révolte contre la condition de la femme dans certains pays... Ainsi on sait déjà qu’après ce César plein de promesses, on la verra dès 2011 sur le grand écran !




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