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Le réseau routier de la ville de Tamanrasset délabré




Colère et indignation des automobilistes qui ne cessent de dénoncer cette situation qui dure depuis 2011.À l'exception des itinéraires empruntés par les officiels, les rues de la ville de Tamanrasset semblent en perpétuel chantier caractérisé par d'éternelles réfections. Une petite virée dans la capitale de l'Ahaggar suffit pour se rendre compte de cet état de fait. Le réseau routier se trouve dans un état de dégradation on ne peut plus avancé.
Ce qui n'est pas sans susciter colère et indignation des automobilistes, qui ne cessent de déplorer cette situation qui dure depuis avril 2011, soit au lendemain du lancement des travaux de réhabilition du réseau d'alimentation des quartiers de la ville en eau potable. Aux cités El-Ouiam, In Kouf, Assoro, Tabarkat, Al-Djazira, ou encore à Tihagouine, à Tahaggart et à Echoumouâ, les routes sont quasiment impraticables.
Il est en effet difficile de slalomer entre nids-de-poule, crevasses et ornières qui parsèment toute la chaussée. Dans certains endroits, la circulation automobile est quasi impossible. Les usagers sont unanimes à dénoncer le piteux état dans lequel se trouve le maillage routier qui aura subi une dégradation frappante, laquelle est, semble-t-il, accentuée par le laxisme des autorités locales, qui n'ont toujours pas trouvé de solutions, ne serait-ce que provisoires, à cette situation qui affecte aussi les piétons, contraints parfois de faire le pied de grue pour traverser des routes embourbées et submergées d'eau qui fuit des réseaux d'AEP et d'assainissement.
Pour ne citer que cet exemple, la route longeant l'oued de Tamanrasset, dans sa partie menant vers le quartier Guetaâ El-Oued, est inondée par les eaux usées depuis plus d'une semaine, indiquent les habitants, non sans dépit. Sur place, il nous a été donné de constater de visu cette galère. Impuissants face aux refoulements permanents des eaux usées, les habitants se trouvent dans l'impossibilité de passer de l'autre côté de la route pour accéder à leurs habitations à cause du niveau très élevé des rejets.
Pourtant, le réseau en question a déjà bénéficié d'une opération de réfection, affirment les habitants, qui ont dénoncé l'absence de contrôle et de suivi dans la réalisation des travaux engagés. Même son de cloche chez les habitants de Soro 2 et d'Adriane, qui évoluent dans une poussière inqualifiable à cause de la dégradation de la voirie et des réseaux divers.
Pour se rendre à la nouvelle cité AADL, située à l'entrée de Soro 2, communément appelée Soro-Tabarkat, il faut emprunter un semblant de route qui n'a de ce nom que le reste de l'asphalte accroché péniblement aux trottoirs quasiment défoncés. Inaugurée en décembre 2019, cette nouvelle cité, que les autorités locales ne cessent de présenter comme un modèle architectural et de gestion immobilière, se plaint déjà de l'isolement qui l'a frappée de plein fouet.
À la direction de l'urbanisme, de l'architecture et des constructions, on a appris que plusieurs consultations ont été lancées pour la réhabilitation du réseau routier de la ville de Tamanrasset, dont certains marchés ont déjà été octroyés, notamment concernant les voiries des cités Essalem, Tahaggart-Ouest et Sersouf. Cependant, la cadence des travaux engagés par certaines entreprises, qui font preuve d'une nonchalance excessive, a fait l'objet de critiques acerbes, selon les doléances multiples adressées par les représentants de quartier aux autorités compétentes.
RABAH KARÈCHE
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