Oran - Les journées de la photo

LE PHOTO-JOURNALISTE DE RENOMMÉE MONDIALE L’A ANNONCÉ À ORAN Reza Deghati : “Cette ville peut devenir le centre de la photo”



LE PHOTO-JOURNALISTE DE RENOMMÉE MONDIALE L’A ANNONCÉ À ORAN Reza Deghati : “Cette ville peut devenir le centre de la photo”
Lors d’une conférence de presse donnée à l’occasion des 7e journées de la photographie d’Oran, organisées par l’IFA et l’association Iso Club, le photo-journaliste estime qu’El-Bahia présente d’énormes possibilités pour accueillir des kermesses de la photo.

La ville d’Oran peut devenir un centre de la photographie pour la rive sud de la Méditerranée, comme le sont Arles ou Perpignan en France. Ce n’est pas le premier venu qui a fait cette assertion, mais bien le photo-journaliste de renommée mondiale Reza Deghati, lors d’une conférence de presse organisée jeudi, à la veille de l’ouverture des 7e journées de la photographie d’Oran, organisées par l’Institut français d’Algérie, en partenariat avec l’association
Iso Club.
Devant une assistance composée essentiellement de jeunes photographes venus des quatre coins du pays et de l’étranger, le co-auteur d’Algérie (ouvrage réalisé en 2012 en collaboration avec Yasmina Khadra) a estimé que les festivals de photographie qui se tiennent en Europe sont en état de saturation et que le besoin de nouveaux espaces se fait de plus en plus ressentir, ce qui constitue une opportunité pour d’autres régions du monde, notamment l’Afrique du Nord où Oran et Fès présentent, selon lui, d’énormes possibilités pour accueillir des kermesses de la photo.
Le photo-journaliste, manifestement convaincu de la faisabilité de l’idée, a lancé un appel à tous ceux que le concept intéresse afin qu’ils contribuent à sa concrétisation.
Lui-même a offert de mettre son expertise et son savoir-faire à la disposition des passionnés de la photo (ce qu’il a d’ailleurs déjà démontré en animant plusieurs ateliers et
conférences).
“J’aimerais créer des cours itinérants pour transmettre mes connaissances et mon savoir-faire afin de former des photographes de niveau mondial”, a souhaité le photographe, qui a toujours aussi été éducateur et formateur. Il faut rappeler ici que Reza Deghati a conduit des formations dans plusieurs pays, notamment en Afghanistan, Italie, Argentine, Irak, Mali…, et contribué à la formation de centaines de photographes.
“Mais il faut qu’il y ait une volonté réelle”, a-t-il répété en affirmant que d’autres photographes de renommée internationale pourraient adhérer à la démarche. Reza Deghati n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé à Hocine Zaourar, l’auteur de la Madone, présent parmi l’assistance, dont la photo prise en 1997, au lendemain du massacre de Bentalha, avait fait la une de 755 journaux à travers le monde. Étalée sur trois jours (du 1er au 3 février), la 7e édition des journées de la photographie d’Oran voit la participation de nombreux photographes professionnels algériens et étrangers, tels que Mehdi Nédellec, Fréderic de la Chapelle, Hichem Bekhti ou encore le jeune Ahmed Aït Issad dont L’Algérie vue d’en bas a eu le succès que l’on connaît grâce au rendez-vous oranais qui l’a convaincu à organiser sa première exposition.
Trois vernissages au musée Zabana (“Tassili” d’Oussama Hamdi, “Identités” de Nédellec, “Ziara” de Bekhti) et plusieurs conférences portant notamment sur le droit à l’image ou sur le matériel photo sont au programme de cette édition.



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