Algérie - Revue de Presse

Le cas des kidnappings en 2003



La disparition de cinq touristes allemands dans la région de Djanet rappelle l?épisode des trente-deux touristes pris en otage dans le Sud algérien, entre le 22 février et le 18 août 2003, par un groupe armé. Il y aura une victime, une touriste allemande qui décédera à la suite d?une insolation. Le 13 mai, dix-sept d?entre eux (dix Autrichiens, six Allemands et un Suédois) seront libérés lors d?une opération militaire. « Les unités de l?Armée nationale populaire (ANP) ont repéré dans la matinée du 13 mai dans la région d?Amguid (au nord de Tamanrasset) le lieu où se cachait l?un des groupes terroristes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui avait enlevé ces personnes », avait précisé, à l?époque, l?état-major de l?armée dans un communiqué rendu public le lendemain de cette opération. « Après un bref assaut contre les terroristes, au cours duquel des précautions ont été prises pour préserver la vie des otages, l?ensemble des touristes détenus, au nombre de dix-sept, ont été libérés sains et saufs », précisera ledit communiqué. Plus de 7000 personnes, dont 5000 soldats, avaient participé aux opérations de recherche dans le triangle Ouargla-Djanet-Tamanrasset. Les quatorze touristes qui restaient seront libérés, le 18 août 2003, au Mali, dans la région de Kidal, après des tractations sur le versement d?une rançon. Le ministère allemand des Affaires étrangères avait toujours refusé de telles pratiques. Pourtant, interrogé sur le montant de la rançon qui lui aurait été payée, Abderrezak Le Para avait déclaré : « On a pris l?engagement avec le gouvernement allemand de ne pas divulguer le chiffre. » « La majorité a été dépensée pour l?achat des vivres pour nos frères en Algérie. On a aussi acheté des armes et des munitions », avait-il précisé dans un entretien publié, le 5 août dernier, dans l?hebdomadaire Paris-Match.



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