Algérie - Revue de Presse



Des classes sans enseignants Comme annoncé, les mesures préconisées pour faire face au surplus constaté restent dérisoires par rapport aux déficits signalés au niveau de la plupart des établissements situés en zone rurale. En effet, selon des élus de Brida et de Beïdha, les cours au niveau de plusieurs établissements ne peuvent être assurés. Pour leur part, les personnes recrutées comme adjoints d?éducation chargés des cours ont refusé le rôle de supplétif pour assurer la rentrée. Plus de 23 enseignants à Hassi R?mel ont interpellé les autorités le jour de la rentrée sur le problème de l?hébergement. Outre les problèmes afférents au corps enseignants, la situation semble ingérable pour les autres corps. En effet par le passé, on avait prélevé une partie du personnel de certains établissements pour assurer l?ouverture et le fonctionnement des annexes. A l?état actuel des choses et à défaut de pouvoir doter les établissement de postes de base requis, ce ne sera pas le recours au préemploi qui couvrira les besoins. A juste titre, un syndicaliste s?interroge : « Comment expliquer la réunion de la commission paritaire pour la question du mouvement, alors que l?on parle de surplus ? » A ce titre, selon des sources syndicales, des consignes informelles viennent d?être données pour le maintien des personnes en surplus à leur poste d?origine, trois types de solutions sont préconisées. La révision à la baisse du nombre d?élèves par groupe pédagogique, la révision des emplois du temps et la limitation du recours abusif aux heures supplémentaires qui sont devenues une règle.

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